Cabinet de relâchement des insectes
de Luneji El Guhim
Retour à l'œuvre
L'effet loupe
Matin d'été au dernier étage
Chez les morts
Le livre malgré lui
La brutalité des innombrables silences
Sur le pont
Demain sera vide
Tout ce qui est net est sur le point de disparaître
Visages en fleur
Theatrum mundi
Dix minutes et des monstres
La vertigineuse aspiration vers les hauts espaces
L'abondance fait taire
La voyageuse
Comme n'importe quel bouquin
Et lui arrache le coeur
De la délicatesse de savoir s'inviter
Talisman
À chacune de ses apparitions s'épanouissent des spectacles improvisés
Tu t'es encore levée tôt
La crudité de la monotonie mord mieux le matin
Plus immense et plus fragile que le silence
Les émerveillements qui pourrissent donnent du bon vin
Absurde mélodie de la liberté qu'on contemple
Promenades, opium des aventuriers...
En marge, les existences accidentelles
En entrant chez moi, les fantômes se changent en soleils
Tragique : avoir pitié de plus haut que soi
Et si peu d'oiseaux pourtant
Pleuvoir équivaut à sortir d'une cellule
Aux origines du nous
Road trip
Comment solidifier sa ligne ?
Quelle force d'attraction nous fait-elle tous tomber indéfiniment ?
Toute gravité est infantile
En peignant, j'ai lavé ma vaisselle
Mourir est une victoire quotidienne
Verticalement, sur la côte bleue du ciel
De l'importance capitale et universelle de la récréation
Lorsque les villes prennent la forme d'un cerisier de mars
Comme le temps tout doucement s'écoule
Souvent le résultat des introspections
Lueurs d'invention
Écouter son enfance aide au pur amour de soi
Pour tordre les choses, il faut regarder loin
Les amis ne se parlent pas toujours
L'illusion de l'inertie n'est pas la paix
De la joie ou de la douleur
L'exaltation de la survie
Les meilleures cérémonies sont celles qu'on intègre par hasard
...
Imitation savoureuse d'un coeur plein de retenue
Merci pour le solitaire whisky du réveillon
Du sucre palpite sous l'amer
Métro fantôme
La peur est grossière ; la finesse l'abolit
Gone
L'année dure
Le tranchant de l'instant
Les nuages se referment
Field of Hopes and Dreams
Tache à lécher
Impossible solitude
Carnaval de particules
Taurobole céleste
Ruines
Sieste et vertiges
Roi des poussières
L'invité vagabond
Nouveau navire
Egotrip
Mal larmé
Marcher courir glisser
Dans quel sens le prendre ?
Moelleux frottement des perles d'eau
Dans ma forêt
Quitter Paris
Petit éloge de l'errance
Sombre l'hiver
L'amour s'il vous plaît
Lever la tête
Lost
Je ne peux plus l'ignorer
À chacune de ses apparitions s'épanouissent des spectacles improvisés
Moins d'une minute de lecture
Vent, violon d'air frais.
Des vains parasols, s'élancent
Des gerbes de pluie.
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