Surprise !

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Après mon top et mon flop 10, j'ai envie de partager avec vous dix œuvres qui pour une raison ou une autre, m'ont surprise, inspirée ou influencée. Une fois n'est pas coutume, il y a ici une idée de classement puisque j'ai essayé de respecter l'ordre chronologique de leur découverte.

Alors le tout premier, Tintin et Le Temple du Soleil. C'est avec cette BD que j'ai appris à lire, assise sur les genoux de mon Papa. C'est du coup le premier livre dont je me soubienne. Et j'ai une anecdote amusante à son sujet. A un moment donné dans l'album, Tintin cherche Zorrino et interroge les indiens les uns après les autres, leur demandant si ils ont vu l'enfant disparu. Tous répondent "No sé", les uns après les autres. Je me souviens avoir demandé à chaque fois à mon Papounet ce que ça voulait dire. À chaque fois, il me répondait "Je ne sais pas". J'étais à la fois déçue, mais aussi impressionnée que mon héro de paternel puisse ne pas savoir quelque chose. J'imaginais dès lors que ce "no sé" devait être quelque chose de mystérieux, secret peut-être. Ce n'est que plus de dix ans plus tard que j'ai compris que "no sé" voulais dire "je ne sais pas" :-)

En deux, et j'étais toujours haute comme trois pomme car ce n'était que deux ou trois ans plus tard, mon Petit Larousse Illustré. C'était mon cadeau d'anniversaire, je pense pour mes huit ans. Je me souviens avoir été très impressionné par le poids et le volume de la chose dans son emballage. Quand je l'ai ouvert, j'ai immédiatement été fascinée. Je n'avais jamais vu un "livre" aussi épais. Il y avait bien les encyclopédies de mes parents, plus grandes, mais pas aussi épaisses puisqu'en dix volumes ou plus. J'ai feuilleté ce dictionnaire pendant des années, à tel point que sur la fin, plus rien ne tenait ensemble. Je lisais des pages et des pages de mots et de définition, toute guillerette quand l'un me paraissait plus beau que les autres. Je regardais les images, les diagrammes, les éclatés d'avion, de navire ou que sais, apprenant par coeur le vocabulaire y afférent. Et j'ai un souvenir très saillant des pages roses du milieu, qui séparaient la partei noms communs de celle des noms propres. Aaah ces pages roses avec entre autres tous ces proverbes et locutions :-) ... que j'essayais, après les avoir étudiées, de replacer dans la conversation devant des grandes personnes qui alors s'esclaffaient, ou devant d'autres enfants qui n'y comprenaient rien.

En trois, La Nuit des Temps de Barjavel. Toute jeune ado, c'est avec lui que j'ai découvert la Science Fiction, avec quelques jours plus tard Ravage, du même auteur. Et un an ou deux plus tard, Les Chemins de Kathmandu, qui m'a probablement insuflé la passion des voyages et de cette région du monde.

En quatre, vers la même époque, encore un Tintin, Tintin au Tibet. Je l'avais déjà lu petite, mais là, à 13 ou 14 ans, j'ai vraiment compris que c'était bien plus l'histoire d'une amitié extraordinaire qu'une simple aventure. Et puis il y avait la montagne, l'Himalaya dont le seul nom suffisait à me faire rêver. À partir de là, j'ai dévoré tout ce qui parlait de neige et de sommets, avec une mention spéciale pour les BD Jonathan de Cosey.

En cinq, Girl de David Thomas. Je ne me souviens plus trop de quand j'ai bien pu lire cette rocambolesque histoire d'un type qui suite à une erreur médicale, se retrouve changé en femme. Hospitalisé pour l'extraction de dents de sagesses, il se réveille avec une paire de seins en silicone et une mimi à la place d'un zizi. J'ai ri à en pleurer en lisant ce petit délire.

En six, Ainsi parlait Zarthustra de Nietzsche. Bon, je ne vais pas entrer dans les grandes considérations philosophiques, mais je pense que ce type a contibué à déterminer qui je suis. J'ai tout lu de lui, et en VO s'il vous plait :-)

En sept, Le Lien de Vanessa Duriès. Ma découverte de ce que je croyais à l'époque être le BDSM. Je ne vais pas trop commenter ici, ce fourre-tout n'est pas (encore ?) classé à contenu sensible.

En huit, À mes Montagnes de Walter Bonatti, le plus grand alpiniste à mes yeux. Une véritable leçon de vie.

En neuf, L'Art de la Guerre de Sun Tzu. Celui-ci est récent, je l'ai lu - ainsi que d'autres écrits du même genre - pour me documenter dans le cadre de l'écriture de mon "oeuvre phare", La Chair et l'Acier. Je reste sur le cul en constatant à quel point un ouvrage écrit il y a 2500 ans peut s'avérer encore d'actualité. Et je m'incline devant le formidable esprit de synthèse, la concision et l'esprit d'a propos de l'auteur.

Et enfin en dix... le classement est chamboulé, car j'ai gardé celui-ci pour la fin bien que je l'aie lu alors que j'étais encore ado je pense, un peu avant la Fac. Mais voilà, je ne me souviens ni du titre, ni de l'auteur, alors que ce bouquin avait éveillé tant de choses ! C'est une auto-biagraphie je pense, celle d'un chef indien qui raconte comment la nation indienne s'est effacée au profit de l'occident. J'ai honte de ne pas m'en souvenir, et j'aimerais tant le retrouver. Du coup, si vous avez une idée, n'hésitez pas à me le faire savoir ;-)
J'ai un très vague souvenir de "Black quelque chose", mais était-ce le nom du chef ou celui d'une tribu, je suis incapable de le dire. Pas impossible non plus qu'il y ait un aigle (eagle ?) et/ou un ours dans un des patronymes.

Voilà voilà. Je vous donne rendez-vous pour la deuxième partie, qui sera consacrée à l'humour je pense. À confirmer.

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