Alexandre posa le pied sur le sol de Jérusalem avec une sensation de vertige, comme si le poids de l'histoire l'enveloppait. La ville s'étendait devant lui, un mélange vibrant de couleurs, de sons et de parfums. Les pierres anciennes, témoins de millénaires de foi et de conflits, brillaient sous le soleil du matin. Les murs de la vieille ville, majestueux et imposants, semblaient murmurer des secrets oubliés, tandis que les ruelles étroites, pavées de galets, invitaient à l'exploration.

Il s'avança vers la porte de Damas, où les marchands vendaient des épices aux arômes envoûtants et des étoffes chatoyantes. Les cris des vendeurs se mêlaient aux prières des pèlerins, créant une symphonie unique. Alexandre observa un groupe de chrétiens, leurs visages illuminés par l'espoir, tandis qu'un groupe de juifs, drapés dans des talits, se dirigeait vers le Mur des Lamentations. Les musulmans, quant à eux, se rendaient à la mosquée Al-Aqsa, leurs pas empreints de sérénité.

Dans ce lieu sacré, chaque coin de rue racontait une histoire. Alexandre se dirigea vers le jardin de Gethsémani, le coeur battant. Cette coline, située à l'est de Jérusalem, offrait une vue panoramique sur la ville. Il ressentit une connexion profonde avec ceux qui l'entouraient, chacun animé par des motivations différentes : certains cherchaient la rédemption, d'autres la paix intérieure, et d'autres encore, comme lui, un sens à leur existence.

Alors qu'il marchait, la tête dans ses pensées, il croisa un groupe de pèlerins venus de France, discutant avec passion de leur foi. L'un d'eux, un homme d'âge mûr, l'interpella :

- Que cherches-tu ici, jeune homme ?

Alexandre hésita, puis répondit :

- Je cherche des réponses.

L'homme hocha la tête, un sourire bienveillant sur les lèvres en lui disant :

- La ville a beaucoup à offrir, mais n'oublie pas que les réponses viennent souvent de l'intérieur.