Fièvre.
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Ce genre de lieu lui était familier : tout comme l'âpreté de son état actuel.
C'est ce qu'il ressentait.
Aucune douceur au fond de lui, mais plutôt une fièvre proche de la transe, qui le laissait insensible au froid intense qui tentait de percer ses défenses.
Il était habitué à ce genre d'épreuve.
La transe dressait un rempart contre toute agression et empêchait tout souvenir de parvenir à sa conscience.
Il continua de marcher et plus il marchait, moins il se sentait fatigué.
- Je suis un guerrier ! dit-il à haute voix. Puis il le cria, le hurla, presque :
- Je suis un guerrier !
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