J7 - rituel - invocation
La rumeur des incantations murmurées résonne de façon sépulcrale dans l’espace de l’église impie.
Sous le regard inversé de la croix renversée et éclaboussée de pourpre, les cultistes psalmodient religieusement leurs messes hérésiarque.
Au centre de leur cercle, le glyphe alambiqué peint au sol luit d’une sombre couleur sanguine.
Sur des paroles prononcées plus fort, au pinacle de leurs incantations, la pierre se fend brutalement, et une main aux ongles immenses fait son apparition !
Un bras démesuré suit, avec lequel l’entité se tract, émergeant progressivement.
Haut de plusieurs mètres, une fourrure drue lui couvre le moindre centimètre carré de peau, ses jambes trapues se terminent sur des sabots de taureau, ses doigts aux nombres de six à chaque main sont boudinés, une queue serpentine aussi longue que lui danse dans son dos, un nez aplati comme un grouin de sanglier lui sert à humer puissamment l’air, des abdominaux d’acier se devine sous ses poils brun boue, des épines courbées lui pointe de la colonne vertébrale, et ses trois yeux émettent de véritables flammèches furieuses !
D’entre ses crocs proéminents, une voix rauque sort :
« Qui sont les vermisseaux qui osent m’invoquer ?! Moi, Ehtedruevubelliuqnartreinasac ?! Vous allez payer de vos vies de m’avoir dérangé ! »
S’en suit un indescriptible massacre au cours duquel les cultistes tentent de fuir en panique, mais où l’être les rattrape inéluctablement.
Une fois le lieu repeint avec le sang des hérétiques imprévoyants, l’entité se calme enfin.
Il retourne à pas paisible au cercle, dans lequel il saute, regagnant son monde.
De petits gâteaux et une tasse de thé l’attendent !
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