Mes mains serrent froidement la gorge l’homme sous moi, tandis qu’il me fixe avec des yeux horrifiés.

La lame de son arme est toujours fichée dans ma poitrine, mais le sang a cessé d’en couler.

Au contraire : il y retourne !

Mon visage pâle se fend d’un sourire de requin, tandis que mes yeux de nyctalopes brillent sous le coup de ma faim.

« Tu croyais me suriner dans une ruelle et filer avec mon portefeuille ? Et si à la place, je me nourrissais de toi ? »

Vif comme un fauve, je le lâche pour planter mes dents dans sa carotide que je déchire !

Une alléchante fontaine d’hémoglobine jaillit, que je m’empresse de laper goulûment.

Un repas de piètre qualité, il a un arrière-goût de médicament hélas… mais tout même parfaitement buvable !