23. Centrale sous tension

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Je rêve de combats, d’entraînements à Céladopole, et de mon but. Devenir Rangeur Pokémon. Je ne peux pas me laisser abattre par une défaire. Il faut qu’on s’entraîne à nouveau, mais ailleurs.
Encore un peu déçue, mais beaucoup moins abattue, je rejoins Lily au petit-déjeuner. Finalement, après quelques minutes, on reparle des combats de la veille. Lily semble aller un peu mieux.
Je parle de mon idée à Lily : aller à Céladopole. Cette ville est réputée pour son immense centre commercial, avec notamment de nombreux maîtres des capacités. Il y a aussi une énorme et des Pokémons sauvages plutôt forts. Lily n’hésite pas longtemps, et accepte. On décide de se reposer ce weekend et d’y aller la semaine prochaine.
Je récupère Kyuu et Terreur, qui sont en pleine forme. Me voyant dynamique, ils sont joyeux. Kuna est content de retrouver ses comparses, et nous passons une bonne journée à se bichonner. Il en est de même pour Lily, même si sa relation avec Envy est toujours compliquée.

Dimanche matin, alors qu’on se disait qu’on allait de nouveau aller pique-niquer au bord de l’eau, une infirmière vient nous aborder pendant notre petit-déjeuner.

— « Excusez-moi, vous êtes bien Aria et Lily ? »

— « Oui, tout à fait. » je réponds.

— « Léo au téléphone pour vous. »

Je me demande bien ce que nous veut le chercheur. On va prendre le combiné, je mets le haut-parleur.

— « Bonjour les filles ! »

— « Bonjour Léo ! »

— « Bon… bonjour. » Lily semble touchée de l’appel de Léo.

— « Navré de vous déranger. Comme vous le savez, je surveille les activités de la Team Rocket depuis les évènements du Mont Sélénite. Pour le moment, je ne trouve rien de flagrant. Mais des baisses de tensions électriques ont été repérés à travers la région. Je soupçonne un détournement de l’électricité de la centrale. Mon grand-père en est le directeur actuel. J’ai naturellement essayé de le contacter. Mais il reste évasif et coupe court à toute discussion avec moi. Ce n’est pas dans ses habitudes… Je suis inquiet pour lui, j’ai le présentiment que quelque se trame. Je ne peux pas alerter la police pour si peu et mes recherches m’empêchent d’aller le confronte en face à face. Je me suis souvenu de l’efficacité et de la bonté que vous aviez eu envers mon Kabutops. Pourriez-vous aller voir pour moi ? »

— « Bien sûr ! Nous y allons de ce pas, Monsieur ! » Lily s’est emparée du combiné ! Aider Léo lui donne des ailes.

— « Merci les filles. A bientôt ! » Puis il raccroche. J’observe mon amie, aux anges.

— « Héhé ! En voilà de l’enthousiasme. »

— « C’est…euh… une occasion en or de visiter la Centrale… » Mon sourire s’allonge encore, je ne la titille pas plus.

Je me pose un instant et je réfléchis à une approche. On ne peut pas se pointer à la Centrale comme ça… Papi Jean ! Il nous a proposé de nous la faire visiter à l’occasion !

D’un pas décidé, on va chez lui. Il nous répond rapidement et accepte avec plaisir à notre demande.

Sans attendre, il nous guide avec enthousiasme vers la Centrale. Je garde avec moi Kuna, qui a exprimé l’envie de venir avec nous. Et bien sûr Kyuu, qui est un peu plus attentif quand Kuna est là, comme s’il veillait sur lui discrètement. Lily a sorti Firnen et Poli.

Jean nous conduit vers la sortie est de la ville, puis vers la route 9 qui part droit vers l’est elle aussi. Nous tentons de poser quelques questions, il nous raconte qu’en ce moment il a plus de mal à joindre ses anciens collègues, dont il prend régulièrement des nouvelles. Ça ne l’inquiète pas, il met en cause une probable panne qui demande toute l’attention des équipes sur place.

Nous nous enfonçons progressivement dans la route 9, un chemin de terre assez rocailleux et entouré de quelques broussailles herbues assez hautes. Firnen s’amuse à aider Kuna à apprécier la vue, en le portant dans ses lianes. Kuna est ravi bien sûr. Kyuu et Poli se lancent un filet d’eau pour s’occuper.

Après un certain, un bruit de chute et un cri perçant nous font nous retourner brutalement ! Jean a disparu ! On repère des traces et on les suit. Derrière une petite bute, on découvre Jean au sol, qui tente de se protéger de l’assaut d’un imposant Rapasdepic, qu’il doit avoir dérangé.

— « Il va attaquer ! Kyuu ! » On doit protéger papi Jean !

Pendant que Kyuu s’élance, prêt à abriter Jean, Poli invoque la pluie. L’attaque Bec vrille de l’oiseau se heurte à l’Abri de Kyuu.

Je tente Supertourbillon abyssal, mais Rapasdepic est agile. Il esquive l’attaque, ainsi que l’Hypnose de Poli. Il enchaîne alors deux attaques Hâte, esquivant aussi au passage la Poudre dodo de Firnen. Toujours au sol, il se déplace maintenant très rapidement !

Lily prend position pour sa capacité Z avec Poli. Je demande à Kyuu Vibraqua. Carabaffe se concentre, touche son adverse en plein mouvement, le mettant pile dans l’angle de tir de Poli ! Il encaisse donc deux attaques assez puissantes. Il prend son envole pour tenter un Bec vrille sur Firnen. Mais Herbizarre ne se laisse pas avoir. Il utilise ses lianes pour se propulser plus loin puis envoie sa poudre, qui endort le Pokémon sauvage ! On a le champs libre pour l’assommer ! Canon graine et Vibraqua le mettent KO pour un moment.

Je vais aider Jean à se relever. Il est un peu secoué mais n’a rien de grave. Lily a trouvé le nid du Pokémon, et me tend une baie nanana… J’hésite à le prendre, il avait le droit d’être en colère…

– « Bonjour, je m’appelle Geneviève. Vous avez besoin d’aide ? J’ai entendu un sacré raffut ! »

– « Bonjour. Merci mais c’est bon. Nous avons été attaqués par ce Rapasdepic. » Je tends le doigt et lui montre le Pokémon toujours KO.

– « Ooooh ! Il est magnifique ! Vous allez le capturer ? »

– « Euh, non non. »

Sans plus attendre, Geneviève sort une Pokéball et attrape le Pokémon.

— « Je vais l’emmener au centre Pokémon. Oh, regardez ! Une plume chromatique ! Il a dû l’égarer. »

– « Il n’est pas chromatique. » Fait remarquer mon amie.

– « Il arrive parfois que certains Pokémons n’aient que certaines zones chromatiques, on parle de Pokémon mosaïque. » Nous explique-t-elle en nous tendant la plume.

— « Merci. » J’observe ladite plume, qi brille en effet d’un doré que le Rapasdepic ne semblait pas avoir. Lily me conseille de la mettre dans mes cheveux, grâce à mon bandeau.

— « Oh, et je ne sais pas si vous savez, mais Jérôme, le maître des capacités de type air, habite juste à côté. Vous voyez la cabane là-bas ? C’est là qu’il vit. Il m’est avis que cette plume pourrait lui plaire. » Il nous indique le lieu, puis s’éloigne en direction d’Azuria.

Après avoir demandé à Jean ce qu’il en pense, on se dirige vers la cabane en bois, aux allures sauvages.

Alors que je m’apprêtais à frapper, la porte s’ouvre brutalement ! Un homme portant un gros appareil photo en bandoulière nous fixe, mécontent.

— « Va lui demander ce qu’il a » Me souffle Lily

— « Bonjour, que vous arrive-t-il ? »

— « Ce qui m’arrive ? Non mais ! Vous vous rendez compte depuis combien de temps j’attendais pour prendre ce Rapasdepic en photo ! » Ah, je comprends mieux.

— « Oups… » murmure mon amie.

— « Pard… »

— « Excusez-les Jérôme. C’est ma faute, j’ai bêtement glissé et j’ai roulé jusqu’au nid du Rapasdepic. Ces jeunes filles n’ont fait que me protéger. » intervient Jean.

— « Tenez Monsieur. Voici une des plumes du Rapasdepic. Ça ne remplace pas une photo mais… »

— « C’est bien plus estimable ! Rholala ! Vraiment ? Vous me la donnez ? Une belle plume chromatique comme ça ?? C’est que vous êtes de chouettes filles ! Entrez, entrez cinq minutes que je vous fasse goûter mon célèbre jus de baies ! » Quel revirement d’humeur ! Mais je suis soulagée d’avoir réussi à nous faire pardonner.

Il nous fait entrer dans sa cabane. Les murs sont recouverts d’étagères plein de livres, visiblement sur les Pokémons oiseaux.

— « Je vois que tu as repéré ma photo de Minidraco. » Lily est en effet en train de fixer une belle photo accrochée au-dessus de la cheminée. Minidraco est un Pokémon fabuleux, peu de personnes ont la chance d’en voir dans leur vie.

— « Euh… Oui… Elle est très belle. C’est vraiment vous qui l’avez prise ? »

— « Oui, la traque pour cette photo m’a pris quelques semaines. »

Il nous raconte alors ses différentes expéditions pour prendre des Pokémons de type vol en photo. Il suit les migrations, et part donc à l’automne pour Parmanie. Il capture peu de Pokémons, préférant les observer et collectionner les photos.

Au bout d’un petit moment, nous pressons Jean, qui a la tchatche, de reprendre la route pour la Centrale.

Jérôme nous remercie pour la plume une nouvelle fois, et nous invite à venir quand on le veut pour apprendre une capacité de type vol.

Nous rejoignons ensuite la route 10, qui fait directement suite à la 9 peut mener à plusieurs endroits, notamment la Grotte Sombre et la Centrale électrique de Kantô.

Dans les hautes herbes, la vie foisonne. On entend des Pokémons farfouiller et vivre leur vie. On presse le pas et gardons un œil sur Jean. Ce dernier prend la direction des opérations quand nous arrivons sur un ponton de bois, encadré de quelques barques. Il va toquer à la porte d’une cabane.

— « Hey, Jacques, viens donc ?! »

— « Qu’est-ce donc que ça ? » interroge une grosse voix à l’intérieur de la cabane.

Quelques instants plus tard, la porte s’ouvre sur un homme de haute stature et à la barbe rousse impressionnante.

— « C’est-y pas ce bon vieux Jean ! Qu’est-ce qui t’amène par ici ? »

— « J’emmène ces deux jeunes visiter la Centrale. »

— « Haha ! Toutes les excuses sont bonnes pour retourner au boulot ! »

— « Tu sais ce qu’on dit, la retraite c’est pour les vieux ! »

Je suis contente qu’ils s’entendent bien, mais la conversation tourne en rond… On a une mission !

Mince, j’ai dû manifester mon impatience parce que Jean me regarde et se reprend.

— « On peut te prendre une barque ? »

— « Le canot 6 t’est réservé. » sourit le barbu.

Je tiens la barque pour permettre aux autres de monter dedans. Kuna s’avance et regarde l’eau comme si c’était la première fois qu’il en voyait. En un instant, Lily saisit Envy qui allait pousser mon Evoli dans l’eau. Bien joué Lily ! Firnen est bien installé à côté de Lily, Jean aussi. Je grimpe dans la barque, lui donnait un élan au passage, permettant de s’éloigner du ponton et de Jacques. Poli et Kyuu nous suivent en nageant. Je les observe dans leur habitat naturel, ils sont tellement à l’aise. Ils rivalisent de souplesse et de vitesse. Je repère dans ma vision périphérique quelque chose d’anormal, une forme ronde et rouge, tout près de la barque. Un Voltorbe !

— « Attention ! »

Trop tard, Jean vire de bord mais on est quasiment au contact ! Une lumière intense nous aveugle et le souffle de l’explosion nous fait tomber dans l’eau ! Je sens la carapace de Kyuu se mettre sous mes pieds et m’aider et remonter correctement à la surface. J’ai attrapé Kuna au vol.

Poli en a fait de même pour Lily. Jean a visiblement été secouru in extremis par Firnen, qui s’est aussi mis à l’abri. Heureusement, la barque n’a rien et on peut remonter, trempées.

Voltorbe flotte à la surface, un sourire béat aux lèvres…

— « Oh e pauvre… »

— « Oui, bah il n’avait pas à exploser non plus ! » Lily essore ses cheveux en pestant un peu. Jean lui s’amuse beaucoup et rit aux éclats.

Nous reprenons le chemin vers la Centrale, en barque.

Je sens un frisson me parcourir. Lily m’observe un instant.

— « Tu vas être malade… »

— « Mais non… Atchouuuum ! » Ou peut-être que si.

Mon éternuement intempestif a le mérite de faire rire Lily.

Mais à peine arrivées devant les hauts murs de la centrale, le visage de Lily s’assombrit.

— « Hé, Aria… Dans une Centrale électrique… Tu crois qu’il y a beaucoup de Pokémons électriques ? »

— « Hein ? » Sa question me semble un peu bête… Mais en voyant son inquiétude, je me rappelle qu’elle a peur des Pokémons électriques ! « Oh… J’avais oublié. Euhh… Surement un peu oui. »

— « Chouette »

Pauvre Lily, j’espère qu’on n’en croisera pas trop.

On débarque sur un autre ponton et on met pied à terre.

On s’approche de l’entrée, un vigile s’interpose et nous observe. Il a l’air amusé et reconnait Jean.

— « Vous avez encore renversé la barque 6, n’est-ce pas ? »

— « Descendre à la Centrale n’aurait pas la même saveur si je ne retournais pas la barque. » Jean a l’air de prendre ça à la légère.

— « Haha, bien dit ! Qu’est-ce que je peux faire pour vous ? »

— « Ces jeunes personnes m’ont rendu un fier service il y a 2 semaines en retrouvant des documents qui m’avaient été volés. J’aimerais leur faire visiter la Centrale pour les remercier. »

— « Allez-y. Vous ne pouvez pas aller au quatrième niveau, cependant. Parait qu’il y a un genre de fuite ou je ne sais quoi. » Suspect !

— « Vous voulez qu’on aide à réparer ? C’est quoi comme fuite ? ça arrive souvent ? »

— « Oula, je suis juste le type de la sécurité moi. Je n’en sais pas plus. » Il a l’air sincère, et nous laisse entrer.

Avec un enthousiasme non feint, Jean nous fait visiter la Centrale. Nous découvrons notamment les turbines au niveau. Mais je suis surtout occupée à repérer toutes activités suspectes. Et après quelques minutes, je remarque que les employés calculent à peine Jean et ont l’air… Renfrognés ?

— « Ils ne sont pas très causant… »

— « Ah… C’est qu’il y a pas mal de nouveaux… Les temps changent. De mon temps, tout le monde se connaissait et c’était très chaleureux entre les équipes. Une vraie petite famille. Venez, je vais vous montrer les bureaux. »

Lily saisit une occasion, quand nous passons devant le bureau du directeur.

— « Peut-on rencontrer le directeur ? Léo nous a dit que c’est son grand-père et il nous a demandé de lui passer le bonjour de sa part si nous en avions l’occasion. Il est très occupé avec ses recherches et regrette de ne pas pouvoir le voir plus souvent. » Lily n’a pas respiré et tout dit d’un coup… Mais Jean, loin de se douter que tout n’est pas vrai et que nous enquêtons, accepte avec plaisir la requête. Il nous introduit auprès de la secrétaire, l’air un peu austère et blasée, qui consent à aller voir si c’est possible.

Je vois Lily se raidir lorsque nous pénétrons dans le bureau du directeur. Il trône dans son fauteuil, entre une grande bibliothèque et un grand bureau en acajou, tout est bien rangé et ordonné. Jean salue notre hôte et nous présente. Il faut aller droit au but. Je lui demande comment ça se passe dans l’usine, et lui dit qu’on a entendu parler d’une panne. Il reste très évasif, je le sens sur la défense. Il y a un malaise, seul Jean ne semble rien remarquer. Je regarde Carabaffe, qui commençait à trépigner de patienter ainsi. Je jette un œil à la porte et lui fait signe. Il a compris et va fermer la porte, faisant sursauter Lily au passage.

— « Directeur, y a-t-il des micros, des caméras ou quelqu’un peut-il nous entendre ? »

Je tente le tout pour le tout. Le directeur blêmit, réfléchit une fraction de seconde et me répond.

— « Je n’ai pas de micro ni de caméra. » Donc quelqu’un nous entend, c’est la seule question à laquelle il n’a pas répondu.

Avant qu’on ai pu faire quoique ce soit, un gros bruit retentit et je vois Firnen valser contre le mur ! Je me retourne, un Zoroark sort de l’ombre. Il est grand et à l’air décidé à nous faire taire. On lui fait face, mais je rentre Kuna dans sa Luxeball.

Kyuu s’élance en premier avec Frappe atlas, mais Zoroark est souple et rapide. Il esquive sans trop de problème l’attaque, et enchaine avec deux attaques Explonuit en direction de Firnen. Il lui en veut ! Poli saisit l’occasion et endort le Pokémon Ténèbres.

Lily en profite pour rappeler Firnen et envoyer Yoru, en pleine forme et efficace contre notre adversaire.

Kyuu se saisit de Zoroark et l’envoie bouler avec Frappe atlas, Poli poursuit avec Bull d’O et Yoru avec Voix enjôleuse. Les trois attaques ont partiellement réveillé Zoroark.

Il tente une Feinte sur Kyuu, mais sans doute encore sous l’effet d’Hypnose, il chancèle, laissant le chambre libre à Kyuu qui refait une attaque Frappe atlas.

Zoroark est hors d’état de nuire.

Sans attendre, j’appelle Terreur. Les renforts risquent de débarquer, et avec le directeur planqué sous le bureau et Jean qui ne pige rien à ce qui se passe, il faut partir.

— « Il faut évacuer ! Terreur, on a besoin de toi ! »

Je lui demande de ramener Jean chez lui. Jean ne râle pas, au contraire il nous tend une clé qui pourrait nous servir. Une seconde plus tard, il n’est plus là, encore une seconde plus tard Terreur est de retour. Lily a rappelé ses Pokémons, Kadabra la saisit et l’amène au dehors.

— « Venez monsieur le directeur, on pourra discuter dehors ! »

— « Je ne peux pas faire ça ! Vous ne comprenez pas, ils vont lui faire du mal ! »

— « Qui va faire du mal à qui ? » Kadabra est de retour.

— « La… La Team Rocket, ils vont la blesser, ou pire… Non je ne peux pas… » Il est maintenant prostré et commence à pleurer… Il ne répond plus à mes questions et répète toujours la même chose. Je décide de le laisser là.

— « Sors nous de là ma Terreur. » Kadabra me saisit, et en un instant me voilà auprès de Lily.

Devant son regard interrogateur, je me justifie.

— « Le directeur n’a pas voulu bouger. Il dit que la Team Rocket va faire du mal à quelqu’un s’il quitte son porte. Il était complètement incohérent, je n’ai rien pu faire. »

— « On va trouver le fin mot de cette histoire, Aria. » tente de ma rassurer Lily.

Elle a raison, tentons d’entrer à nouveau !

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