Je me réjouis tant de planer sur vos têtes
De mon ombre couvrant votre avenir fâné
Chaque nuit d'entendre flâner mes requêtes
Et les voir si souvent arrêter vos projets

Que je me régale de vous voir fétides !
Sous vos peaux la crainte dans vos veines la peur
De matière fécale, ha ! je comble le vide
Resserant l'étreinte sur vos vaines vapeurs

Je me suis couvert d'or agissant comme aimant
Vous mordez à appât séduits par mon discours
Encore et encore je vous promets la vie

Vous m'appelez Trésor mais je suis le Néant
Vous êtes mon repas, ma pitance du jour
N'espérez pas alors devenir mon ami