Mon anxiété était là à mes côtés, comme une vieille amie qui me tenait fermement la main pour que je ne m’éloigne pas, comme une raison suffisante pour reculer et renoncer. Elle a toujours été là pour moi, dans les bons, comme les mauvais moments. Elle s’est toujours rappelée à moi… Comme si je pouvais l’oublier.

Je regardais fixement cette porte, celle que je devais franchir, mais je n’y arrivais pas. Mon anxiété resta là à me souffler que ce n’était pas une bonne idée d’avancer, que je ferais mieux de faire demi tour et de rentrer chez moi. De toute façon, qu’est-ce que cela m’apporterait de voir ce qui se cachait au delà de cette porte ?

Le temps d’un instant, je cru qu’instinctivement mon corps reculait, écoutant mon anxiété et lui donnant raison… Mais mon courage me cria de lâcher prise, de m’éloigner de cette anxiété et de franchir cette porte.

J’ai écouté mon courage.
J’ai franchi la porte.