Gare Lisch
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Sa métallique architecture,
Dont la verte ossature
S’articulait à travers
D’immenses verrières,
Était rongée par le temps,
Les cris de la bête humaine,
L’impatience des passants,
Et les bourrasques malsaines.
De sa gorge sort toujours
Des branches de fer,
Rouillées par la pluie des jours,
Allants vers des vides artères.
Sa marquise dentelée
Porte les grises traces
Des vapeurs, marrées
Noires, de ses cuirasses.
Seul le tictac d’une horloge,
Vestige d’une époque révolue,
Martèle encore l’imposante mue,
L’inévitable nécrologe.
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