Une gare, ses brumes et ses orfèvres...
Un square, un quai... les bouquinistes du quartier
Qui cachent des croquis, des cartes, des coffrets,
Que des collectionneurs découvrent, incrédules,
Endormis et lassés d’attendre un héritier,
Dévoilent aux passants leurs intimes secrets,
Alors que sur les toits, descend le crépuscule.
Un nom si raffiné comme un bijou précieux
Qu’a façonné la main experte en artifices
Pour de riches amants d’argent, d’or, de diamants,
Et de femmes aussi, et de leurs cous gracieux.
La pipe de Maigret, orfèvre du trent’ six,
Hante le lieu du crime et du renseignement.
L’espoir d’un avenir au-delà de l’instant
Projette le regard vers l’horizon marin,
Spectacle de bateaux dont un rideau de brume
Prive nos yeux gourmands d’un ballet persistant.
Ferroviaire ou fluvial, quai du port, pèlerin,
Tu nourris mon esprit et tu grises ma plume.
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