Ecrit en écoutant notamment : Vortek’s x Teksa – Space X [Techno]

Soudainement, j’entends un claquement, et mon corps se raidit instantanément d’un seul tenant, à l’exception de mon sexe, qui subit l’effet contraire. Par réflexe, je me dégage brusquement de l’étreinte de mon amoureux en le balançant par terre et tente bêtement de récupérer mes habits le plus rapidement possible.

Non mais il ne devait y avoir personne chez lui aujourd’hui ! Il me l’a bien dit ! Je me tourne vers la porte, mon cœur s’emballant de manière incontrôlable, mais me retrouve finalement complètement hébété devant un petit mécanisme qui cliquète en faisant surgir un oiseau sculpté d’une trappe en bois:

— Cou-cou… ding… cou-cou… ding… cou-cou…

Morgan se relève, bien que sur le point de s’écrouler à nouveau de rire:

— Ah, ça c’est un petit délire de ma grand-mère, elle m’a offert cette horloge à coucou pour mon anniversaire. Faudrait que je pense à la désactiver, à chaque fois ça fait peur aux gens qui viennent ici.

— Euh, il y a qui d’autre qui vient dans ta chambre ? demandé-je craintivement.

— Bah mes parents, et quelques amis, de temps en temps ! Qu’est-ce que t’allais t’imaginer ? T’es le seul qui a droit à ça !

Et il me replaque sur son lit à la manière d’un All-Black, faisant dangereusement flamber les lattes en bois.

Je décide de saisir son oreiller et le punis de quelques coups gentils pour la petite frayeur qu’il m’a causé à l’instant. Amusé, il se laisse à moitié faire, puis d'un coup, il saisit mes bras et vient les plaquer au-dessus de ma tête. Je me retrouve avec une magnifique vue sur son torse délicatement musclé tandis que lui semble fasciné par la vue de mon ventre qui se soulève légèrement à chaque inspiration.

Il se penche au-dessus de mon visage, attend trois ou quatre secondes, puis me dit d’un souffle rauque terriblement excitant :

— Laisse toi faire…

Sur ce, il m’embrasse langoureusement, avant d’aller explorer de sa langue mon cou, l’extérieur de mes pectoraux ; puis lentement, il la fait glisser dans le sillon entre mes abdominaux. J’ai alors le loisir d’observer la courbure de son dos, ses obliques et dentelés qui se contractent et se détendent successivement à chaque mouvement de sa part. Pendant qu’il est occupé à faire reluire mon torse, je ne peux m’empêcher de le saisir au niveau des reins et me mets à explorer à l’aveugle le bas de son dos. J’ai envie de nouveauté et place donc mes mains sur ses dernières lombaires :

— Je peux ?

— Ouais, vas-y !

Je saisis alors ses fesses et suis agréablement surpris par la fermeté de celles-ci, on n’est pas sportif pour rien ! Il ne peut s’empêcher de pousser un léger cri de surprise assez peu viril qui le fait rougir lui-même, mais se reprend rapidement et repart à l’assaut de ma bouche pour démarrer à nouveau un baiser fougueux que je lui rends avec force, une main dans son cou pour le maintenir contre moi, et l’autre qui navigue de temps à autres sur ses abdominaux saillants ou encore dans ses beaux cheveux noirs.

Il donne un dernier coup de langue à la limite de mon boxer puis se relève immédiatement:

— À plat sur le ventre !

Je lui fais confiance et m’exécute sans trop savoir ce qui m’attend. Il s’assoit sur le haut de mes cuisses, m’embrasse dans le cou, puis entreprend de faire glisser avec insistance ses mains de part et d’autre de mes vertèbres. C’est tellement bon ! Je sens mes muscles tressaillir à chaque passage de ses doigts félins.

Il s’avance ensuite légèrement, de telle sorte que je sente son sexe appuyer contre mes fesses. Il fait semblant d’essayer de se caler du mieux possible pour me prodiguer ses délicieux massages ; pour mon plus grand plaisir, car à chaque fois, il vient frotter le sillon de mes fesses à travers le tissu.
Je mordille de plaisir le coussin qui avait fait auparavant office de massue improvisée, mais ne suis apparemment pas au bout de mes surprises, puisqu’il passe subrepticement sa main sous mon ventre et vient doucement saisir les contours de mon sexe, qui est de nouveau au meilleur de sa forme depuis plusieurs minutes. Il s’exclame:

— Wow, si on m’avait dit que ça m’exciterait autant de faire ça un jour !

De mon côté, je suis littéralement sous le choc. Mon amoureux, le mec que je n’aurais jamais pensé avoir, celui avec ses putain d’yeux bleus foncés, tient actuellement mes dix-sept centimètres entre ses doigts ! J’arrive tout juste à émettre un profond soupir de plaisir.
J’ai terriblement envie de lui rendre ce dernier, alors je me retourne, m’allonge perpendiculairement à lui, et tends une main hésitante vers son boxer noir. Un sourire impatient se dessinant sur son beau visage suffit à valider mon élan.

Le contact s’opère, et malgré tout, je continue à me plonger dans son regard ravageur. J’attends quelques secondes, immobile, avant d’oser bouger la main pour apprécier les contours de son sexe. Je me regarde un instant, puis lance, hésitant :

— Euh, j’ai pas l’air un peu con, là, comme ça ?

— Un peu, je ne vais pas te mentir, mais fais ce qu’il te plaît, même si on n’est pas en mai ! C'est la première fois que tu fais ça avec quelqu’un, non ?

— Euh oui, c’est nouveau tout ça, pour moi. C’est plus compliqué que ça en a l’air dans les pornos…

— Ça c’est sûr ! Mais… du coup, tu regardes des films gays toi, non ?

— Bah… euh… oui, ça m’arrive ! dis-je à voix basse, peu habitué à parler ainsi de ma vie privée.

— Mais rien de plus normal ! D’ailleurs, faudrait que j’essaie au moins une fois, par curiosité on va dire. Mais sincèrement, je pense que ça me décevrait beaucoup…

— Comment ça ? répliqué-je avec une pointe de stress.