Chapitre 1
Bonjour à tous, je ne suis plus aussi présente que je ne l'ai été car je suis en pleine sortie de ma saga Trafic. Alors pour vous faire patienter, voici une nouvelle de six chapitres. N'hésitez pas à réagir et me dire ce que vous en pensez, si vous la voulez en roman et si ce format "nouvelle" vous plaît. Comme c'est pour la présenter à une maison d'édition, j'ai été contrainte de rester dans un nombre de pages maximum, ce qui explique aussi pourquoi ce n'est pas aussi détaillé que dans des histoires non limitées. Je vous souhaite une excellente lecture et j'espère que vous passerez un excellent moment.
Je suis en plein déménagement et la seule solution que j’ai trouvé pour avoir l’argent c’est de me débarrasser des affaires de mon ex. Je prends mon ordinateur et remplis le formulaire de vente sur les sites les plus populaires. Bien que je tente de rester forte, face aux souvenirs des objets à vendre, je verse une des dernières larmes pour lui. Cinq ans de vie commune pour qu’il se barre avec ma meilleure amie. Sale con ! Je prends les articles en photos et je les transfère pour espérer attirer au plus vite les acheteurs. Au bout de quarante-huit heures, ils arrivent et repartent avec une partie de ma vie.
— Et le rameur là, il est à vendre, me demande une femme intéressée.
— 50 euros si vous le voulez.
— 40 ?
— 45.
— Je le prends ! conclue-t-elle heureuse d’avoir négocié.
Les aller et venu n’arrêtent pas et je finis exténuée de ma journée. Je me pose sur mon canapé quand le vibreur de mon téléphone résonne.
— Ouais c’est qui ? soufflé soulée-je d’être appelé à vingt heure passé.
— Bonsoir, vibre une voix masculine dans le combiné.
— Vous appelez pourquoi ?
— Bonsoir, répète-t-il comme un perroquet.
Je soupire fortement pour lui faire comprendre qu’il me gonfle.
— J’ai vu votre annonce pour la télé, est-elle toujours à vendre ?
— Euh ouais.
— Combien ?
— 300 ? tenté-je sans y croire.
— Donnez-moi votre adresse, je passe ce soir.
Je retrouve immédiatement le sourire et lui dicte mes coordonnées. Pas de film pour la soirée mais pour 300 euros, je suis prête à faire cette concession. Alors que je la débranche, la sonnette retentit.
— J’arrive, crié-je pour l’avertir que j’ai entendu.
Je ramasse en un chignon dévasté mes mèches de cheveux et vais ouvrir. Je découvre un homme en costume d’environ 35 ans et…beau à tomber. Ses yeux noirs me balaient de la tête au pied, et un sourire se dessine au centre de la repousse de barbe à peine visible. Un frisson me parcourt et je reste sans voix quelques secondes. J’ouvre ma porte, et il passe devant moi, laissant un léger parfum sur son passage. Mon cœur tambourine dans ma cage thoracique et je tente de reprendre mes esprits.
— C’est elle, je l’ai débranché mais si vous voulez la tester, vous pouvez.
— Je vous fais confiance, réplique-t-il d’une voix chaude et calme.
Il se retourne vers moi, et s’éloigne de l’objet en question. Je frissonne de tout mon être, mais que m’arrive-t-il ?
— Je vais chercher de quoi vous payer, m’indique-t-il.
— Euh…oui d’accord.
— Je reviens, lâche-t-il avec un sourire à tomber.
Le voir passer la porte fait remonter la bile dans ma gorge et une sorte d’angoisse se forme en moi. Quand il rentre de nouveau, je suis toujours plantée au milieu de mon salon mais soulagée de le voir de nouveau ici. Il lâche par terre un grand sac de sport qui ne semble pas vide puis se retourne pour fermer la porte. Il reste un temps tourné comme s’il hésitait de repartir et j’entends le verrou. Oh… merde. Mon cœur s’emballe et de la glace me parcourt de la tête aux pieds. J’essaye de trouver les mots mais je suis totalement muette puis mon cerveau reprend les commandes.
— Qu’est-ce-que vous faites ? finissé-je par articuler.
— Je t’ai demandé par deux fois de me saluer. Je pensais qu’en venant, tu aurais plus d’éducation mais je me suis trompé.
— C’est quoi ce délire ? Sortez !
— Des ordres… je vais avoir un peu de travail, ça me plaît, lâche-t-il en retirant sa veste gardant une simple chemise blanche en dessous.
Il s’approche de moi et je recule. Il est grand avec de larges épaules mais surtout avec un regard perçant. Je heurte le mur et sa main vient se poser dessus. Je peux sentir son souffle et son haleine mentholée.
— Me faites pas de mal, balbutié-je affolée.
— Tout va dépendre de toi.
— Qu’attendez-vous de moi ?
— Ton obéissance.
Je le scrute sans comprendre. Ses doigts tentent de frôler ma joue mais je tourne ma tête en guise de rébellion.
— Quand j’ai vu la photo de ton profil, j’ai su que t’allais me plaire, t’es vraiment très belle. Est-ce-que je te plais ? me demande-t-il.
Pétrifiée, mon corps se met à trembler comme pour tenter de combattre ma peur.
— O… oui, marmonné-je en espérant que ça lui suffise.
— C’est important.
Il glisse ses doigts dans mes cheveux et les saisit délicatement. Je lâche un cri d’effroi.
— Chut, tout va bien se passer, susurre-t-il en me toisant de sa hauteur.
Il fait une bonne tête de plus que moi. Je tente de le repousser mais je tombe sur un bloc de muscle, ce qui semble beaucoup l’amuser. Je recommence mais il saisit mes poignets et les colle au-dessus de ma tête en les tenants d’une main.
— Sois gentille. Comment t’appelles-tu ?
— Laissez-moi.
Il serre sa prise d’un côté et me force à lever le menton. Je ferme les yeux et j’entends un grognement venant de sa gorge.
— S’il vous plaît.
— Regarde-moi.
Je tente de faire non et la pression sur mes articulations devient douloureuse. Je craque et plonge dans ses abysses.
— C’est très bien. Maintenant tu vas me donner ton prénom.
— Léa.
— Merci Léa de ta collaboration.
La pression diminue mais il me maintient toujours. Il s’approche un peu plus de moi, et sa langue glisse le long de ma lèvre inférieure. Elle est douce et chaude, me taquine mais je serais dingue de lui offrir un baiser. Il ne force pas mais reste toujours aussi proche.
— La règle est simple, tu obéis, t’as une récompense, tu désobéis et je te punis. As-tu bien compris Léa ?
— Oui.
— Oui qui Léa ?
Mon prénom dans sa bouche me provoque un long frisson. Je réfléchis à ce qu’il attend et des films indécents que regardait Sylvain me reviennent.
— Oui Monsieur.
— Voilà, c’est très bien ça.
Il recommence avec sa langue et je commence à comprendre où il veut en venir. Je ne sais pas à quoi m’attendre si je ne cède pas alors je tente de ne pas désobéir. Il passe la barrière de mes lèvres et j’avance doucement ma langue pour un premier contact. Ce baiser est doux et délicat, rien à voir avec ce que j’ai connu jusque-là avec mes ex qui ne prenait pas le temps de me goûter. Il relâche sa prise et mes bras retombent le long de mon corps.
— J’aimerais que tu ranges ce qu’il y a sur la table pour que je te baise dessus.
— Pitié.
— Chut, tout va bien se passer. Allez, obéis.
Il recule pour me laisser passer et c’est en sanglotant que je range mes affaires. Je me pétrifie et il me fait signe avec son doigt de venir. Il saisit ma taille et me pousse contre la table. Il remet bien mes cheveux sans me lâcher du regard.
— Tu es très belle.
J’en doute vu que je n’arrête pas de pleurer mais je ne le contredis pas. D’un coup avec légèreté, il me fait monter dessus. Il ouvre sa chemise tout en me fixant.
— Décris-moi.
— Vous… vous êtes musclés, votre peau est blanche. Vous avez un tatouage au niveau du pectoral gauche, détaillé-je scolairement.
— Suis-je sexy, beau, moche ?
— Oui, vous êtes très bel homme.
Il dégrafe son pantalon, et je prends une grande quantité d’air pour ne pas suffoquer quand son sexe surgit.
— Continue.
— Vous… vous semblez circoncis et… peu poilu.
— Je m’entretiens. Et niveau taille, est-ce-que c’est correct ?
— Oui, c’est très bien.
On frôle ceci dit la perfection. Elle est la plus grande et grosse que je vois, rien à voir avec Sylvain qui en avait un très moyenne et qui servait très peu. Il se rhabille et s’approche de moi.
— Je suis ravi de te plaire. C’est important. Allonge-toi, Léa.
Il appuie sur mon prénom comme un avertissement. Je m’étends sur le meuble et tente de regarder ce qu’il fait. Il rapproche son sac, et en sors de long ciseaux. Je me redresse d’un seul coup et il me lance un regard mauvais.
— Arrêtez s’il vous plaît, j’ai peur !
— Léa, rallonge-toi immédiatement.
— Non, vous êtes tarés. Laissez-moi partir où je vous jure que je cris !
Je vais pour me sauver mais il me rattrape par les cheveux et dans un hurlement, je suis allongée de force.
— Tu n’es pas sage. Je crois que t’as besoin que je te montre ce qu’il arrive quand on me désobéit.
— Non, laissez-moi !
S’il semblait calme, là ses traits se durcissent. D’un coup son revers frappe violemment ma joue, m’assommant à moitié.
— Tu veux me provoquer, très bien c’est ton choix.
— Laissez-moi, répété-je en sanglotant pendant qu’il saisit une corde.
— Je ne voulais pas en arriver là Léa, crache-t-il en m’attachant les mains aux pieds de la table, me forçant à rester dessus.
Une fois maintenue, il retourne chercher son ciseau. Sera-t-il rapide ? Va-t-il juste m’effrayer ou me découper ? Je cherche à cerner ses intentions mais en vain. Il pose les lames sur ma joue, puis descends le long de mon cou pendant que je le supplie de ne pas me faire du mal. Il descend encore et je sens le froid du métal au niveau de mon ventre.
— Arrêtez, hurlé-je.
— Silence, m’ordonne-t-il d’une voix calme mais ferme.
J’entends le bruit du tissu de mon t-shirt qui cède au fur et à mesure qu’il remonte. Mon soutien-gorge ne résiste pas non plus et je me retrouve sein nus. Est-ce-ça la punition ? Sa main chaude se pose sur mon sein qu’il malaxe doucement.
— Tu fais quelle taille ?
— 85 C.
— C’est très correct, ça me va.
Il poursuit sa folie et découpe mon legging ainsi que ma culotte.
— Oh t’es divine, s’exclame-t-il devant mon corps qu’il détaille.
Je renifle mais ne dis rien pour ne pas m’attirer plus d’ennui. Je préfère être violée que découpée, ça c’est une certitude.
— Écarte tes cuisses maintenant.
Tout en pleurant, j’obéis et il retrouve le sourire.
— C’est très bien.
Le froid des ciseaux remonte le long de l’intérieur de ma jambe et je le sens passer sur mon intimité.
— Bouge pas, je pourrais te blesser, m’avertit-il.
Il appuie sur mon clitoris et je perds petit à petit l’espoir d’en ressortir vivante.
— Je vais maintenant te détacher, si jamais tu tentes encore de t’enfuir, je couperai ton petit bouton et te priverais à vie de ton plaisir. As-tu bien compris Léa ?
La peur me parcourt de nouveau et je me mets à trembler.
— Oui Monsieur, frémissé-je devant cette lueur cruelle.
— Parfait.
Il retire enfin les cordes qui me brulaient la peau. Je prends une bouffée d’air pendant que sa main longe ma cuisse. Tout un tas de frissons s’installe sur ma peau.
— Ouvre bien tes jambes, je veux t’admirer.
J’obtempère et détourne les yeux gênée par autant d’insistance. Il vient se poser entre mes cuisses qu’il force à s’écarter un peu plus.
— Je vais te poser une question. Veux-tu ma langue ou mes doigts, Léa ?
— S’il vous plaît, laissez-moi.
— Tu sais ce qu’il arrivera si tu ne me réponds pas.
— Je suis incapable de choisir, hoqueté-je sous les spasmes de mes poumons.
— Alors je vais le faire à ta place, ça sera les ciseaux.
— Votre langue Monsieur, je veux votre langue, répété-je alors qu’il saisit l’instrument.
Il soupire presque soulagé. J’entends le bruit d’une chaise et il s’assoit dessus, à quelques centimètres de mon intimité.
— T’as une chatte magnifique, épilée, bien fermée et je suis sûr que tu adores qu’on te lèche.
Il souffle dessus et je me dandine.
— Regardez-moi ça, elle s’ouvre déjà la coquine.
La chaleur glisse sur ma fente et je m’agrippe à la table quand il écarte mes lèvres pour avoir accès aux différents plis. Quand il remonte à mon clitoris, mon ventre se creuse. J’ai beau tenter de ne rien ressentir, le plaisir prend place. Il me lèche plus fort et aspire ce qu’il obtient de moi. Il s’abreuve de ma cyprine et je me cramponne. La tête me tourne puis mes muscles se crispent par le déluge d’émotion qui me transperce.
— Non ! gémissé-je secouée par les tressauts de mon orgasme.
Je le vois sourire tout en continuant cette torture torride. Dévastée par ce plaisir imposé, mes larmes coulent le long de mes tempes.
— T’es délicieuse. C’est très bien Léa, t’as fait ce qu’il fallait pour rendre la pénétration plus agréable.
Je ne réponds plus rien, les sanglots sont bloqués dans ma gorge. J’ai adoré ça alors qu’il m’a contrainte, comment est-ce-possible ?
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