Avant-propos
J'ai sous les yeux le livre que j'ai décidé de poser à mon chevet, tant sa lecture m'a éclairée. Tant je me suis retrouvée dans ces mots, dans les mots de Virginia Woolf.
Le livre est titré comme suit : Virginia Woolf - Quel soulagement : se dire "j'ai terminé", édité par Les Belles Lettres. L'ouvrage compulse les cahiers de l'autrice et nous livre son portrait au travail : ses méthodes, ses doutes, ses affects en lien avec l'écriture.
Sa personnalité et son parcours m'ont touché, et je voudrais me lancer dans le commentaire des passages qui m'ont le plus marqué. Je voudrais, peut-être, savoir comment, et encore ce qu'ils font résonner en moi...
Notez bien que je ne connais pas du tout cette autrice. Je n'ai touché ce personnage qu'au travers du film "The Hours", où elle est incarnée à l'écran par Nicole Kidman. Je n'ai par ailleurs pas l'intention de lire quoi que ce soit à son sujet avant d'avoir terminé cette analyse.
Je me lance dans ce projet sans savoir combien de temps il me prendra -- quelques semaines pour combler l'absence d'un marin en mer, espérons-le -- mais je n'envisage pas de ne rien produire et subir la solitude de mon quotidien.
Alors j'essaie.
J'essaie car écrire égale écrire. Tant que court la plume sur le papier, eh bien je suis certaine d'être vivante. Sans doute est-ce là un des nombreux fragments de ma réalité, que je peine à réunir, à assembler, à admirer comme une oeuvre cohérente, un tout complexe.
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