Le prix
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Alors l’amoureux dit :
Je te veux cette fois-ci pour l’éternité !
Et sa femme dit :
Moi aussi mais n’est-ce pas interdit ?
L’homme répondit :
Si, mais je trouverais un moyen.
Et elle finit par :
Je préfère vivre que de penser à demain !
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Mais visiblement l’homme n’avait pas écouter sa parole
Et dans le plus grand secret avec des savants
Il chercha une méthode pour transgresser
Les fondements et la force de l’amour
Jusqu’au jour où il s’éloigna de son cœur
Et son esprit devint l’objet de sa tourmente
Et sa femme ne reconnaissait
Plus en lui l’homme qu’elle aimait
Alors, elle tomba soudain malade
Car son amour ne la protégeait plus
Ainsi avant de partir, elle lui supplia
De la laisser mourir dans la sérénité
Mais l’homme n’écoutait plus que sa raison
Et il lui menti car sa raison en avait décidé ainsi
*
L’esprit devint maître
Sur son coeur
Personne ne reconnu
L'alchimiste amoureux
Mais tous adulaient son génie
Alors, il chercha une formule
Pour la faire revenir,
Car sa raison en avait décidé ainsi.
*
Il ne trouva pas immédiatement la formule
Car son cœur souffrait comme un martyre
Et l’alchimiste ne comprenait pas
Pourquoi il brûlait de l’intérieur
Des années passées à chercher
Pourquoi il brûlait de l'intérieur
Des années passées à chercher
Et l’alchimiste ne savait toujours pas
Alors il se mit en quête de pouvoir
Car inspiré de mille et une manières
Et il créa une potion du pouvoir
Et l’alchimiste eut raison sur son pays
Et il se mit à gouverner son pays
Car sa raison en avait décidé ainsi
Et son cœur devint noir et obscure
Car sa raison en avait décidé ainsi
Et sa raison voulait plus encore
Alors il créa une autre potion
Pour que tous l’adorent
Ainsi tout se mire à l’adorer
Mais cela ne suffisait pas
Car sa raison en avait décidé ainsi
*
Ainsi sa raison s'éloigna de son cœur
Une bonne fois pour toute
Et commençait à faire des attentes
Et plus sa femme lui manquait
Plus fortes étaient ses attentes
Plus il s’éloigna de son peuple
Jusqu’au jour où il ne restait
Plus rien d'autre que du vide
Et l’alchimiste n'écoutait plus rien
Ni personne, pas même ses amis
Ni même les lois de la physique
Car sa raison en avait décidé ainsi.
Ainsi cela perdura des dizaines d’années
Et un jour, l’attente s’est transformée en haine
Et l’alchimiste amoureux, provoqua par son génie
Les autorités en proclamant le pouvoir le plus absolu
Car son génie était reconnu par tous et toutes
Et le pouvoir lui revint immédiatement
Car sa raison en avait décidé ainsi.
L’arbre créateur de toutes vies
Observait attentivement
Sans rien faire
Car il aime sa création
Ainsi il devint alors
Un dieu parmi les rois
Car sa raison en avait décidé ainsi.
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Et de sa position divine
L’alchimiste réussi à concentrer
Son propre amour
Pour créer une potion
Qu’il rependit en premier
Dans les airs, les terres
Puis les océans et les mers
L’effet avait été immédiat
Et la nuit devint plus sombre
Et sans espoir
Mais,
L’arbre créateur de toute vie
Apporta les étoiles
Pour que personne ne perde
Espoir
Car il aime sa création.
Et l’alchimiste amoureux
Mourut aussitôt et disparut en poussière
Et dans ce royaume il naquit la raison
Et elle devint une tourmente pour le coeur
Et les conflits ont débuté entre les rois
Et les peuples des rois se révoltèrent
Et voulaient la tête de leurs souverains
Car devenus cruels et sans foi ni loi
Mais n’a pas suffi pour à la raison
Car la raison en avait décidé ainsi.
Et la raison divisa les royaumes
Car la raison en avait décidé ainsi.
Et les guerres ont éclaté
Et la mort prenait sans arrêt
Et la mort devint la peur
Des hommes et des femmes
Et plus encore pour la raison
Pendant que la guerre éclatait
L’alchimiste amoureux
Se retrouva aux pieds
De l’arbre créateur de toute vie
À souffrir, à brûle et pleura
Pour la première fois depuis
Que sa raison avait pris le dessus
Et il rencontra Wisteria
Qui lui enseigna l’art de l’oubli
Pour apaiser son cœur et libérer son âme
Loin des hommes, loin des conflits
Il réalisa qu’il n’était pas un dieu
Mais était bel et bien la cause
De l’horreur et des guerres
Il trouva le repos
Et il demanda pardon
A l’arbre créateur de toute vie
N’avait rien dit, rien fait
Mais il laissa libre penser
Il laisse libre s’exprimer
Et l’alchimiste amoureux
Prit alors son courage
À deux mains
Et il passa des siècles
Pour l’oublier
Et quand il y parvient
Il a embrassé son successeur
Et nous a dit que nous étions
Sans amour propre
Et Wisteria lui demanda
Ce qu’il voulait entendre par là
Mais il disparut avant qu’il ne puisse réponde
Ainsi était le premier disciple de Wisteria
Il aimait si fort sa promise
Qu’il en a répandu la raison.
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