Cage
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Dans cette salle blanche, le couteau sous la gorge,
j'admire les montagnes devant mes yeux
où une cascade tranche de sa lame d'argent les cieux.
J'admire par transparence mon pâle reflet ; puis j'égorge
mes cauchemars d'un clignement de cil et encourage
leurs soins afin de sortir de cette cage où j'enrage.
Mais rien ne semble faire effet, les tambours cognent,
les danseurs tremblent de tous leurs membres.
Leur musique m'entête et le couteau appuie plus fort.
Malgré mon manque de réticence, ils appellent les renforts
et leur seringue s'enfonce dans ma chair tendre ; tendre chambre
de mes tourments intérieurs, cerceuil de ma folie.
A.
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