Comprendre ce que l’on vous montre
Il est en reportage, avec son appareil et son 50 mm à grande ouverture qu’il apprécie tant. Il se lève en premier et se couche en dernier. Pour ne pas être une gêne pour le groupe, être immédiatement disponible et pouvoir gérer sereinement son matériel, les batteries et les cartes mémoires. Sept jours, non-stop. De six heures du matin à tard, très tard le soir. Sommeil de plomb. Un soir, après avoir passé la journée à marcher, lui avec son matériel et son gros sac, fourbu, éreinté, dans la nuit déjà tombée, on lui montre quelque chose du doigt dans le ciel de nuit, et il aperçoit comme des formes blanches au-dessus de leurs têtes, ne comprend pas ce qu’il discerne difficilement dans l’obscurité, et les oiseaux sont déjà partis qu’il apprend avec un air un peu idiot qu’il vient de voir passer une petite colonie de flamants roses. Enfin voir, c’est vite dit, il a entraperçu plutôt.
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