Dernier chapitre : l'appel de la rançon

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Si avril est un désastre, mai a des parfums de victoire.
Jeannot s’installe dans son palace en bord de Vilaine. Je l'y rejoins fin juin.
Je commence dès juillet ma collaboration chez mon amie - même si je continue, de temps en temps, à prêter main-forte au Dispensaire. Je fais découvrir à mon fils le luxe de la propriété, de manière à renforcer le contraste de la rentrée, quand il reviendra dans les quarante-mètres carrés de son père. Mon p'tiet devient amoureux fou de Stupide. Fin aôut, les adieux sont déchirants.

Le procès en appel a lieu en octobre.
Oh, le luxe ! Le tribunal est sur l’Île-de-la-Cité, dans l’ancien Palais des Rois. Je commence par me perdre et me retrouve dans une foutue chapelle, où je manque me trouver mal, puis je prends un ascenseur qui me conduit plus bas - dans un sous-sol.
Là, je découvre une petite salle, sous des piliers, au fond de laquelle siègent trois juges !! Deux nanas et un mec. Comme j'ai peur, mon ami chirdent de Bretagne est là, pour dire - au cas où - tout le bien qu’on se fait à penser du bien de moi - et pour montrer, le cas échéant, que ma collaboration chez elle n'est pas une fiction. En effet, mon avocat veut des « éléments matériels probants et vérifiables… » Si deux bras, deux jambes, un buste et une tête ne sont pas vérifiables, quoi d’autre le serait ?? Mais elle n'a pas à s'expliquer à mes juges de luxe !

L'audience se déroule parfaitement. Même Louis a l'air content - ce qui m'étonne un peu.

Dix jours après, j’ai rendez-vous chez mon avocat, dans le Dix-Septième.
Il veut me voir pour faire un bilan. La secrétaire me conduit dans son cabinet, me fait asseoir et me demande si je veux un café. Tu penses que oui, après ce qui s’est passé dans le Palais des Rois ! Pour moi, ce n'est plus que du bon temps maintenant...
Je suis devenue une sorte de Reine de France : ce n'est pas trop tôt.
« - Madame Lathérèse, passons aux choses sérieuses… Comment vous sentez-vous, en premier lieu ? »
« - Ça va parfaitement bien, mon cher Monsieur… »
« - Bien ! Bon, qu’avez-vous retenu de l’audience ? »
« - Je suis arrivée, vous avez parlé, l’avocate de Louis a parlé, j’ai parlé et Louis a parlé… »
« - Mais quelles sont vos impressions d’audience ? »
« - Mes quoi ?? »
« - Pensez-vous que ça s’est bien passé ? »
« - Oui, pourquoi ? »
« - Chère Madame, vous n’auriez pas dû dire que si vous aviez le Petit vous ne le laisserez à votre mari et à ses grands-parents que la moitié des vacances… »
« - Mais pourquoi ça ? »
« - Parce que, à la même question, votre mari a répondu que vous auriez l’entièreté des vacances… »
« - Je suis la mère ! »
« - Les juges ont été… je dois vous le dire, hélas… choqués… Ils ont intégré le jugement de première instance qui validait expressément que vous aviez la garde conjointe… Ils ont été… Je dois vous le redire pour que vous preniez conscience… choqués par le fait que vous êtes partie… Par les scènes de pleurs que vous faites chaque fois à Arthur quand vous l'amenez à l'aéroport, quand il revient chez son père.... Cela les a énormément choqué. Ils considèrent qu'ainsi vous le culpabilisez... L'instrumentalisez... Il y a eu ensuite cette attestation de l'actuelle maîtresse de votre fils, que vous êtes allée voir pour vous plaindre du " rapt d'Arthur ", qui est très mal passée…
Si vous deviez emmener finalement le Petit avec vous, ils attendaient au minimum que vous le laissiez voir au maximum son père et ses grands-parents… Et ils ne vous ont encore moins suivis quand nous avez réitéré que vous vouliez une pension alimentaire et que votre mari prenne à sa charge les frais de transport… Pourtant nous avions dits que nous ne parlions plus de ça… J’avais insisté… »
« - Mais ils ont hoché la tête quand j’ai dit ça ! »
« - Non, pas du tout, ils se sont entre-regardés et l’un d’eux vous a même dit : ‘‘ Vous avez laissé votre enfant et vous continuez de développer une conception unilatérale de votre rôle… ’’ »
« - J’ai pas compris… »
« - Bon… Vous avez saisi l’argumentation de Maître Dugonzier-Soizelle ? »
« - … »
« - Bon : elle est très robuste, elle repose sur le fait que votre mari pourrait venir en Bretagne mais que, ce faisant, il devrait supporter des frais de transports incessants et payer un hébergement sur place et que, devant être du fait de sa précarité sans cesse chez ses clients, il prenait un risque financier.
Mais, cependant, il a indiqué qu’il pouvait tenter de le faire, en prenant comme exemple des collègues qui procédaient ainsi, avec des clients à Paris… Je pense que s’ils proposent cette solution - que votre mari semblait avoir du mal à avaler - c’est que les arrêts en Appel sont ordinairement très favorables aux mères… Ils ne veulent pas prendre de risque. Vous avez de la chance, dans votre malheur… »
« - Mais si j’ai pas la pension alimentaire de deux mille Francs de Louis, je suis foutue… Ma seule collaboration en Bretagne, ça ne suffit pas… Et ce, même si on ajoute mes vacations du Dispensaire... »
« - Le Dispensaire ? Mais vous ne m’avez pas dit que vous étiez à cent pour cent en Bretagne, à présent ? Et que, par conséquent, vos revenus avaient été divisés par deux ? J’ai insisté là-dessus en disant que le Centre était sur le point de fermer et que vous n’aviez pas eu le choix de déménager… Avez-vous toujours une relation de travail avec le Centre… ? »
« - Oh, mais il va fermer incessamment sous peu… C’est Césario qui le dit… Il a fait une étude de rentabilité là-dessus pour Monsieur le Maire… »
« - C'est à voir, ça... Ce qui veut dire… que vous y travailliez encore ? »
« - Oui, un peu… de temps en temps… »
« - C’est-à-dire ? »
« - Un jour et demi par semaine… Mais il faut enlever les frais de transports… »
« - Évidemment… et d’hôtel. »
« - Exactement !! »
« - Vous avez conservé les billets de train ? »
« - Forcément, vu ce que ça me coûte…. »
« - Et d’hôtels… »
« - … »
« - Vous n’en avez pas ?? »
« - Est-ce qu’à votre avis Césario peut me délivrer une quittance de loyer pour deux nuits par semaine… ? »
« - Vous êtes hébergée par Césario… Comment avez-vous réussi ce miracle... Vous ne le savez peut-être pas, mais il a eu des soupçons sur vous quand il a eu des rats chez lui… »
« - Mais Césario et moi c’est fini… »
« - Madame, encore une fois, nous ne sommes pas dans une pièce de Courteline ! Imaginez un peu que les juges apprennent que vous venez régulièrement à Paris – mais sans voir votre fils que vous réclamez assidûment par ailleurs… Alors que vous dites à tout le monde, y compris à moi - votre conseil -, que vous n’y venez jamais… Sachant qu’en outre vous avez fait état d’un certificat de concubinage avec un Monsieur en Ille-et-Vilaine, et que vous voyez également Césario - lequel est apparu comme un autre Monsieur très proche de vous en Première instance !! Si votre mari l’apprend nous allons droit au massacre ! »
« - Quel mari ? Ah, Louis ? Ça risque pas ! »
« - Il suffit que n'importe qui du Dispensaire le dise à sa mère… »
« - Impossible... La seule personne que sa mère y connaissait, Colette, a pris sa retraite… »

Mon avocat reprend :
« - Réfléchissons… Pour le moment, votre ex-mari l’ignore… Il est peu probable qu’il se pose la question, tant c’est ubuesque… Par contre, je vois fort bien Maître Dugonzier-Soizelle demander un extrait de votre déclaration d’impôts… Par ailleurs, je pense que ma consœur a été rémunérée pour partie en provisions fixes, mais pour partie au résultat… »
« - Au résultat ?? Comme un commercial pour les bagnoles ? »
Mais il n’écoute pas, tant il ne parle à lui-même :
« - Oui… c’est évident… votre mari n’a pas les moyens financiers de la payer… Elle est très-très chère… C’est pourquoi Maître Dugonzier-Soizelle a proposé aux juges, je la cite, ‘‘ l’équivalent d’une prestation compensatoire différée ’’, et ce afin de donner à votre mari les moyens de vous suivre en Bretagne… Vous ne vous en souvenez plus ? »
« - … Je me souviens que les juges à la fin étaient contents… C’est pourquoi je vous ai dit que ça c’était bien passé ! Je le sais que je ne suis pas folle ! »
« - … Oui, ils étaient contents car ils nous ont encouragé à négocier ensemble, c’est-à-dire vous et moi - votre conseil -, et votre mari et son conseil - Maître Dugonzier-Soizelle -… Ils étaient satisfaits car vous avez paru l’accepter de bon cœur… »
« - C’est pas mon mari… Combien de fois vais-je devoir le redire… ? Je n’ai rien accepté du tout, et surtout pas ça ! Puis négocier sur quoi ? »
« - Sur le montant que vous verseriez à votre mari pour qu’il vienne s’établir en Bretagne, afin de vous puissiez reprendre la garde conjointe… »
« - Mais on n’a pas Arthur en garde conjointe ! »
« - Je vous ai expliqué que dans les faits, si… Madame Lathérèse ! Il vous faut comprendre que votre mari ne sera jamais obligé à vous payer une pension alimentaire pour la garde d’Arthur ! Vous vous êtes placée dans une telle situation que les juges ont entériné le principe de cette histoire de prestation compensatoire différée… Chose que l’on voit assez rarement, d’ailleurs, dans le sens femme-mari… Vous allez devoir payer, chère Madame, si vous voulez que votre fils vous rejoigne en Bretagne ! »
« - Payer, moi !! Mais combien ? »
« - J’ai eu ma consœur ce matin au téléphone : ils demandent deux cent cinquante mille Francs… »

Un quart de million ! Je manque tomber de ma chaise, là. En plus, je sais que la banque va me rappeler : hasard, en prenant ce matin cent Francs au distributeur, j’ai réalisé que j'étais déjà en découvert de mille Francs. Et nous sommes le douze novembre…
« - Deux cent cinquante mille Francs… J’ai pas ça… C’est une rançon ! C’est une putain de rançon ! »
« - C’est bien payé, en effet, et ma consœur est connue pour être plutôt exigeante sur ses honoraires. À raison, d’ailleurs, elle emporte une affaire de pères divorcés sur deux… Vous allez faire jurisprudence, chère Madame… Madame Lathérèse, vous m’écoutez ? »
Bien forcée :
« - Et où voulez-vous que je trouve une somme pareille ? »
« - Vous ne pouvez pas emprunter… ? »
« - … J’ai déjà empruntée… pour un problème de découvert… Il y a aussi la pension alimentaire que je dois verser… Et puis il faut bien que je vous paye, Monsieur ! Oh, une question, j’allais oublier : pourquoi à votre avis ai-je une sommation d’huissier de la part de la Caisse des allocations familiales ? »
« - La CAF vous a menacé par huissier ? À cent pour cents, vous n’avez pas payé votre pension alimentaire à votre mari ! Ils l’ont versé en votre lieu et place et, maintenant, ils vous la réclament… Quand la pension arrive à Louis, elle doit filer aussitôt en honoraires à ma consœur… En fait, c’est vous qui payez Maître Dugonzier-Soizelle, chère Madame !! Pouvez-vous me confirmer que vous avez bien réglé votre pension alimentaire à Monsieur Louis ? »
« - … »
« - Donc, la réponse est négative… J’ai reçu la semaine passée l’ordonnance de renvoi de la Cour d’appel… La voici. »
Il me tend encore un de ses foutus paplards :
« - C’est quoi ça encore ? »
« - Ils renvoient la délibération à juin et, si nous ne payez pas, Arthur restera avec son père et ses grands-parents ! »
Tête dans les deux mains, yeux sur sa moquette marronnasse, je fais :
« - C’est la fin des cacahuètes pour toute ma vie… Je vais devoir demander le fric à Jeannot… Alors qu’Andrée m’a surtout dit de ne jamais lui demander un seul Franc avant d'être mariée, et d'avoir fait compte joint, sans quoi je serais cramée de réput’ pour l’éternité, et que nous deux ça se finira en couilles… Sans chance d’un retrouver un pareil ! Car Heinrich me l'a bien dit : mon génôme est familio-villageois, je n'ai été faite que pour servir dans ce cadre-là... »

Sans m'écouter, mon juriste continue de chercher la solution à l'énigme de sa vie :
« - J'ai l'impression que Louis se moque un peu de son avocate... Il a du en fait négocier cela avec elle, une rémunération au résultat, mais il lui a fait mettre la somme à un niveau tel qu'il s'est ainsi assuré que vous ne pourrez jamais payer... Ou, non... A l'audience, elle a sorti inopinément cette histoire de " compensation prestatoire différée " pour être sûre de toucher le pactole... Car, au début, leur argumentaire était de dire que votre mari n'avait pas les moyens de déménager... Mais, en même temps, elle est très honnête... Ou alors, il y a encore un troisième élément, mais que je ne connais pas... »
Puis, comme à lui-même, les yeux vers le plafond :
« - Non, c’est ça, en fait, elle l'a refait en inventant cette solution financière... Il a eu l'air totalement surpris, et très désagréablement... Ce n'est pas du tout ce qu'il voulait, intimement... Oh, quelle maligne... Et là, il est obligé de s'y rallier... Oh, qu'elle est forte, cette femme ! Mais, soudain, je doute de mes propres propos, car elle est honnête, très déontologique... Elle travaille dans l'intérêt de l'enfant, elle est réputée pour cela... Cette histoire est invraisemblable, d'un bout à l'autre... »

Il me regarde ensuite, songeur :
« - Quant à vous... vous m'avez d'abord semblé d'une bêtise rarement atteinte... Mais, en y regardant de plus près, vous vous trompez rarement... j'ai appris à vous connaître... Mais je ne suis pas certain que vos mari, concubin, amant... avocat, amis, famille... vous connaissent vraiment... Que nous cachez-vous, encore... ?
Pour les rats, Césario sait... quand il a fait changer son fauteuil, le technicien lui a montré que, au bas du pied, une crotte avait été introduite et collée à l'intérieur en la pressant... la trace d'un doigt était imprimée dedans... Il m'en a parlé... Je lui ai indiqué que, même s'il portait plainte, la preuve que c'était vous ne serait pas assez causale... Mais, en termes de plausabilité, ça pointait assez vers vous, chère Madame... Mais il ne souhaitait pas... C'était après le fameux soir où vous êtes arrivée chez lui... Puis, là, je vois qu'il vous héberge et que, donc, probablement, vous et lui... Enfin, il me le confirmera lui-même, il adore se vanter de ses conquêtes. Au fond, vous avez une fidélité plurielle...
Comment votre concubin ne s'aperçoit-il de rien ? Je suppose qu'il n'arriverait pas à la concevoir, ou qu'il ne veut pas le voir - oui, ça doit être ça...
Je n'en reviendrai jamais de la manière dont vous vous faufilez entre les gouttes de pluie, chaque fois à un dixième de millimètre : quand j'ai su, pour le fameux soir où vous avez débarqué en panique chez Césario, j'ai eu la révélation que vous ne deviez plus élever aucun enfant... Surtout pas ! Aucun, même pas une bête... J'ai très espéré que Louis fasse demander une expertise psychiatrique... Oui, oui ! Mais vous avez réussi à cacher tout cela, tant et si bien que l'autre partie n'a même pas songé à en demander une... Quoi que vous fassiez, cela est si impensable que vous parvenez à le faire quand même !
Vous ne m'écoutez pas plus... C'est dingue !
Vous êtes, si l'on regarde bien les choses, totalement incohérente... Mais si l'on regarde mieux, on commence à percevoir que cette incohérence cache un fil conducteur... Mais lequel ? Car, en fait, on a l'impression que vous suivez plusieurs fils conducteurs, et qu'ils s'entremêlent parfois... viennent de plusieurs directions, si opposées que... bref, vous êtes surréaliste....
Je ne suis même pas certain que vous sachiez que je suis votre avocat... J'ai tout à fait conscience d'être, pour vous, une sorte d'élément dans le décor... Vous n'écoutez rien, répondez à côté, vous n'arrêtez pas de mentir, on découvre les choses au dernier moment, vous me mettez en perpétuel porte-à-faux vis-à-vis des magistrats et des collègues. J'aurais dû vous envoyer cent fois vous faire paître !
En fait, je vous ai gardé par curiosité, pour voir où vos invraisemblances allaient vous mener... J'ai juste multiplié mes honoraires par deux, et vous ne vous êtes aperçu de rien, n'avait même pas paru l'entendre - car je vous l'ai fait remarquer, comme il se doit...
Quand vous êtes entrée pour la première fois dans mon cabinet, sur la recommandation de Césario, j'ai eu l'impression que mes murs rétrécissaient. J'ai pensé : " Tu deviens dingue, mon cher ami ". Je ne vous l'ai jamais dit, mais j'ai alors manqué tourner de l'oeil... J'étais ensuite tellement vidé que j'ai dû faire reporter toutes mes audiences du lendemain... Je ne sais pas comment vous faites, chère Madame, mais vous êtes proprement épuisante !
En outre, depuis que vous êtes dans ma clientèle, je fais des rêves étranges... Une fois, j'ai ainsi vu deux échiquiers géants qui planaient dans l'espace, au-dessus de la Terre... C'était magnifique, et complètement terrorisant... Quand on déplaçait des pièces sur l'un, on créait un déplacement de pièces sur l'autre... Mais la deuxième série de pièces se déplaçait en arrière dans le temps !!! Un rêve à la Einstein, en somme... Pour quelqu'un qui n'a fait qu'une simple faculté de droit, je dirais que c'est tout de même assez fort... »

Je me cabre :
« - Oh la magouille ! Louis a tenté de manipuler sa propre avocate pour me manipuler à travers elle, tandis qu'elle-même en le manipulant cherchait en fait à manipuler les petits juges ! Un quart de million ! Je rigole ! Notre maison en vaut trois. Il va l'avoir dans l'os, le petit enfoiré. Et même si on transige, même s'il arrive à me rançonner, ce sera moi qui déciderait de la vie d'Arthur... Mais non, merde ! S'il vient deux semaines par mois en Bretagne, sachant que Jeannot sera là les deux autres semaines, c'est Stupide qui y passera ! Il fera un coup de chaleur dans le coffre de ma bagnole et, quand je le réouvrirai, il ne me restera plus qu'à le jeter dans la Vilaine ! Je peux appeler Jeannot de votre téléphone ? »

FIN

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