Derrière les hauts murs de pierre,

Dans la nuit sombre et glaciale,

Sous les verts rideaux de lierre,

S’accroche l’espoir, le Graal

De te revoir.

Que la lune, gardienne de ma raison

Et les étoiles, sentinelles de ma folie

Retiennent pour moi, les larmes et les cris

Quand je crèverai ce qu’il reste d’horizon

Pour te retrouver.

Je ne crains ni le silence enneigé

D’un soleil endormi pour l’éternité,

Ni le souffle tiède et passionné

D’un vent furieux, chargé

De liberté.

J’ai simplement peur

Que cette éternelle nuit prenne fin,

Que le lierre s’enroule autour de mon cœur

Avant que j’aie pu embrasser de près ou de loin,

Ton regard.