L’hiver
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Dans la douceur du soir, les arbres au vent murmurent.
Je cherche d’un ultime regard, dans ta flamboyante chevelure
Comme un dernier rempart aux neiges de l'hiver futur, les ombres de l'été passé.
Tu tiens déjà en toi, au milieu des grandes futaies, la vie qui l’an prochain renaîtra.
Pour simplement prouver comme l'été qui reviendra que tout n’est jamais terminé.
Le cœur empli d’une tristesse infinie, je contemple ta solitude.
Telle cette feuille jaunie qui tombe dans la brume
Exprime toute la mélancolie de ce soir sans lune.
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