Quand j’aurai marché bien plus loin que l'horizon,

Usé mes chaussures, aux quatre vents, aux quatre saisons,

je prendrai ma valise, mon banjo, mon accordéon,

Et j'irai vivre au canada.

Quand j’aurai marché bien plus loin que l'horizon,

Sillonner les mers et gravi par dessus les monts,

Je prendrai ma valise, mon banjo, mon accordéon,

Et j'irai vivre au canada.

Quand j’aurai marché bien plus loin que l'horizon,

Couru les déserts et vu toutes les moissons,

Je prendrai ma valise, mon banjo, mon accordéon,

Et j'irai vivre au canada.

Fini les chemins, la poussière et les cailloux,

Dormir sous les lunes rondes,

Brûler au soleil, gifler par tous les vents,

Moi je pose mon sac aux pieds du St Laurent.

Adieu mes amis, je pars sans retour,

Là bas où tombe la neige,

Je ne vous oublie pas, vous tous mes compagnons,

Mais je veux courir dans les neiges éternelles.

J’ai marché bien plus loin que l'horizon,

Usé mes chaussures, aux quatre vents, aux quatre saisons,

je pris ma valise, mon banjo, mon accordéon,

Et je vive au canada.