Pour toi
Fièvre à la naissance de cette relation,
Dans les limbes de nos esprits,
En repli, filaments, nuages, effiloches,
L’agglomérat de nos cellules, un soir, sur une note,
En harmonie musicale,
Explosion d’émotions,
Admiration au paroxysme du son des lyres,
Et les souhaits sur nos mains,
Les cœurs à l’unisson,
Les corps au diapason.
Alors,
La mort, quel pied de nez,
Et les regrets sur cette danse,
Et les chagrins sur ces refus,
Tous ces projets obsolètes au dernier souffle, tout à coup ….
Larmes de courroux, de nostalgie, de questionnements,
Amertume.
Puis,
Les notes à la radio,
Les trémolos,
Les sanglots et … l’écoute silencieuse,
Cette présence, aura, énergie, douce, chuchotis à mes oreilles,
Dans le silence du vent,
Une direction,
Retour au cœur,
Au diapason,
A l’unisson,
Pied de nez pour toi la mort,
L’amour encore,
Fière et triomphante,
Les bras, les chansons et les bercements de nous deux encore.
Terreur, souffrance, errance, derrière,
L’écoute dans le chant des oiseaux, dans les aubes roses, les couchers oranges des soleils d’été,
Toi,
Mes mains dans tes mains, mon sourire sur tes lèvres, nos regards et nos rêves,
Une triche ?
La réponse dans ton cœur,
La peur à l’extérieur,
A jamais.
*
Réponse à "Le verbe est mort, vive le verbe !"
Il paraît que les verbes être, faire et avoir sont les plus utilisés de la langue française.
On les considère à tort comme à raison comme faible.
Il paraît difficile de s'en passer.
Alors, un texte de 200 mots, sans aucun verbe ? Une histoire ayant un sens, naturellement.
Capable, ou pas capable ?
lancé par Peter Dussoni
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