Des hordes orangées galopent dans les ciels d'été,

sur leurs montures de stratus dorés moutonneux.

Les vagues, gorgées de la chaleur des drus soleils,

lèchent en se retirant les bandes de sable blond.

Juillet est doux alors qu'il explose en fructose dans les fruits d'été.

Sous les pins, allongés, les rêves de rien et de tranquillité

exhortent les têtes rompues d'octobre rouge et de décembre de cendres

à dissoudre en fumée les tracas d'hier.

Aux ondes du sac et du ressac, les corps relâchent leur vigilance.

Le sel de la vie sèche sur les peaux nues que les brises marines caressent.

Au loin, on entend les goélands fredonner dans le cliquetis des mâts.

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Réponse à Juillet des poètes

Lancé par ArèsPhó bos

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