Festival 2
Du côté de Perle:
En arrivant au festival, Perle repéra ses amies au loin et voulut les saluer. En s'approchant, elle attendit le son de leurs voix, croyant toujours qu'elles étaient ses amies, mais en réalité, elles ne la portaient pas dans leur cœur.
-Oh non, regardez, c'est Perle qui arrive de loin.
-Beurk, Djamila, on dirait qu'on n'a pas été claires avec elle.
-Venez, on s'en va. Il est hors de question de fréquenter une fille sans père ou une fille adoptée.
Triste d'être ainsi ignorée, Perle fit demi-tour et se dirigea vers les jeux.
Du côté de Stéphanie:
En arrivant au festival, Stéphanie marcha partout pour éviter de croiser ses camarades de classe. En marchant, elle finit par se perdre et se retrouva dans un endroit où Céleste était allongée en pleurant.
-PourZuoi pleures-zu ? Heo heo
-Laisse-moi, vas-t'en.Tu vas aussi m'insulter de sale noir, laisse-moi seul.
-No, pourzuoi ze t'insulterais ? Tu es zumaine comme tout le monde.
Surprise, Céleste arrêta de pleurer et rit parce que la voix de Stéphanie était plutôt drôle. Mais Stéphanie ne se fâcha pas, car elle était contente de l'avoir fait retrouver le sourire. Elles se racontèrent tout ce qui s'était passé dans leur vie et découvrirent qu'elles avaient des choses en commun.
Elles se dirigèrent vers la plage et virent une silhouette se déplacer vers l'eau de manière déterminée. Surprise, elles décidèrent de s'approcher et découvrirent que c'était Perle qui avait choisi d'en finir avec la vie. Prises de panique, Céleste et Stéphanie coururent comme si leur propre vie était en jeu pour sortir Perle de l'eau.
-Kof kof kof.
- Mais tu es malade, cria Céleste.
-Kof kof, toussait Perle sans arrêt car elle avait avalé beaucoup d'eau.
- Stéphanie répliqua en pleurant : Pourzuoi voudrais-zu mourir , la vie n'a pas ze valeur à tes zeux?
Perle, remplie de douleur, éclata en sanglots et réalisa qu'elle n'avait jamais vu personne pleurer pour elle depuis sa naissance. Elle leur confia toute son histoire et ils pleurèrent ensemble. Malgré leurs différences de peau, chacun vivait un enfer et était obligé de garder le silence, souffrant en solitude.
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