Le matin s’éveillent les jasmins et les lupins au gré des vents des lendemains.
S’épanouissent de belles campanules dans la rosée du crépuscule.

Des roses poudrées de poussières de fées, bercées par la reine des prés dorment dans la ronde dorée à ses pieds.
Korrigans et lutins dansent sous les rayons de lune traversant la brume.

Éclairés par les étoiles, j’aperçois alors… à travers ce voile, les illusions et les soupirs déambuler sur le pont des souvenirs.
Je vois monter dans la rêverie du soir, s’envoler tous les espoirs vers la voie lactée dans ce beau soir d’été.

Des pensées vont de-ci- de-là, légères au-dessus des bruyères valser sur la route des promesses et tout le jardin est en liesse… Je songe alors à la chance et elle s’invite dans cette danse subtile tel un baiser

Dans ce jardin étrange, je pense avoir vu des anges mais ma mémoire alors comme c’est étrange… se perd dans les labyrinthes de l’aurore et je sais que dés lors… j’aurais l’impression de n’avoir que rêvé…