Nous décidâmes de mener notre dessein à son terme, quitte à affronter le feu de la Géhenne. Il était temps d’arrêter de procrastiner et de nous astreindre à notre labeur. Réunis dans la demeure de nos aïeux, là où tout commença à une autre époque, nos babillages allaient bon train. Alors que nous entrions dans le vif du sujet, l’annonce d’une découverte substantielle nous détourna de l’achèvement de notre tâche et vint dévoyer notre dialectique. L’insatiable appétence de l’un d'entre nous, le poussa à s’arroger la primauté de la découverte, tandis que mon compère invectivait l’assemblée en hurlant que nous nous dévoyions. Ces dissensions firent éclater notre dérisoire comité. Obnubilé que j’étais par l’obscurantisme de mes congénères, je restais dans l’expectative d’un soudain arrangement qui ne vint pas. Lassé de leur discorde dithyrambique, je finis par dévoyer le reste de notre clique et nous rentrâmes chacun dans nos pénates. Notre œuvre s’avérait plus complexe à parachever qu’attendu. Il s’avéra par le suite, à mon grand désarroi, que l’objet de la discorde était factice.