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Bld. Carl-Vogt, police judiciaire, lundi 18 février 10h00.
- J'ai pris la décision de contacter Paris. Par l'intermédiaire du président intérimaire Jean-Pierre Lonfat.
La cheffe de la police genevoise Séverine Melisse s'adressait là à Hans Pfäfi et Franco Bernardo. Au cinquième étage du commissariat.
Le soleil pointait son nez. Comme pour tenter de remonter le moral de l'équipe.
- Nous avons déjà poliment refusé leur aide en décembre...se demandait à voix haute le procureur général Bernardi.
- Oui je sais, mais là, l'affaire « E » déborde directement sur le territoire. Si le boycott est assidûment suivit, on va être dans la merde.
- Quand la politique fait partie intégrante d'une affaire criminelle c'est là merde...
Il y eut un cours silence.
La commandante regardait par la fenêtre. Les toits de Genève illuminés par le soleil. C'était bien la seule chose d'illuminé ici. Et comme pour lui donner encore plus raison, Alice Noît débarqua plutôt brutalement, contrairement à son habitude, pondérée et posée dans ses gestes.
- Excusez- moi pour le retard, fit-elle d'une petite voix .
Hans devina alors que le week-end à Paris avec Diae ne s'était sans doute pas trop bien passé. Et que ce n'était donc pas elle qui allait remonter le moral des troupes.
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