Ce qui ne me concerne pas
Qui oserait dire que je suis déprimé, moi qui ai toujours eu la tête dans les nuages ?
Et quand à être à des années lumières … Que veux dire l’impossible départ vers cet espace qui pourtant nous entoure ?
J’aime arroser mes plantes lorsque la nuit fait croire que le ciel se renverse et que la terre s’éloigne.
Si l’Univers m’appelle, je répondrai c’est sûr ; et s’il se dérobe aujourd’hui sous mes pieds c’est qu’en apesanteur le haut, le bas, n’ont plus tant d’importance.
Qui pourra dire que je n’ai jamais été dans la lune, si je perds la mémoire ?
Et quant à être seul… Ma foi, je ne crois pas. Il me semble toujours que nous ne comprenons ni ce qui nous entoure, ni ceux que nous laissons.
Quelques mots tout au plus nous accompagnent. Ceux que nous emportons, ceux que nous espérons, ceux que nous murmurons.
Ils sont les étoiles de nos âmes… ceux que nous partageons.
Nos questions sans réponses tordent l’espace en posant côte à côte d’impossibles résolutions.
Pour quelles raisons alors, faudrait-il que je livre mes paradoxes à l’examen laborieux de curieux terre-à-terre ?
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