Apocalypse en quatre temps
Conquête Pestilentielle.
Le cheval blanc aux reflets légèrement verdâtre, galopa à une vitesse impossible, la brume le suivait et tout s'écartait à son passage, comme piétiné, ligoté, arraché. D'autres créatures sortirent des limbes et le suivaient, s'octroyant chaque parcelle de terre qu'ils touchaient. Sur ce beau destrier commença a se distingué un cavalier, celui-ci tendit la corde de son arc, matérialisant doucement une flèche qu'il tira. Toucha un homme qui se rattrapa sur sa femme et celle-ci tituba, comme si elle fut aussi touchée par la flèche. Le cavalier ricana, avançant dans cette première ville, contagiant rapidement celle-ci. Et le monde commença à sombre dans le chaos. Chaque parcelle de terre, chaque ville et village, chaque pays conquis par le cavalier et ses créatures commençaient à suivre ses directives tels des zombies en attente d'un ordre suivant. Il avait réussit sa mission, se faisant couronné premier cavalier de l'apocalypse. Il est la conquête, il est la pestilence.
Guerre sanglante
Le feu éclata aux quatre coins de la planète. Une épée enflammée transperça moulte corps a travers les flammes non pas des enfers mais de la guerre. Il avança vers ses cibles, semant le chaos sur son cheval rougeoyant comme ses yeux. Il n'avait pas a conquérir, c'était déjà fait, il devait juste semé la suite d'un massacre débuté. Il terrassa quelques fuyards, fit disparaitre du monde des vivant la moitié des âmes sur terre. Il ne triait pas. Tout le monde devait connaitre la terreur de la guerre et des massacres. Il aimait le gout du sang et la chaleur du feu. La terre piétinée devient rouge et cendre. Il se fait commandant de l'apocalypse. Il est la guerre...
Famine terrassante
Il arriva tenant son frêle cheval noir à l'encolure. Trainant les pieds dans la terre sèche et fumante, écrasant la moindre verdure, touchant une enfant qui pleurait entre des carcasses de bovins et d'arbres calcinés. Elle avait survécu a la guerre. Mais ça ne sera pas le cas de la faim. Elle se plia de douleur au ventre, suppliant pour un morceau de pain alors qu'elle n'avait jamais connu ça. L'homme au visage creusé et maigre ricana et s'en alla, laissant l'enfant sur sa faim elle commença même à mangé la poussière et la terre sèche. Désespérée. Il sema non pas de graines mais la faim dans le monde entier amenant ce qu'il reste du monde à son dernier châtiment. Il est le troisième et l'avant dernier de la fin, il est la famine...
Mort imminente.
Le dernier arrivant avec sa faux entre ses mains squelettiques dépassant d'une cape évanescente, ne laissant absolument rien de vivant sur son passage. Il s'avère qu'il annonce la fin. Non pas la fin d'une conquête, d'une guerre ou de la famine, mais la fin de tout. Son équidé se dévoile à peine, tel un esprit voguant avec son cavalier au dessus des cadavres, ajoutant les derniers à sa liste. Après le chaos, les cris, les flammes, les suppliques et la faim s'est enfin le silence. Il en est la cause et le gardien. Il est aussi la fin de tout. La fin du monde et la fin de l'apocalypse. Personne ne viendra après lui car il est la mort...
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