Écoute le glaçon craquer

Et la condensation s'écouler,

Signe ce verre de ta main,

Rend lui hommage jusqu'à la fin.

 

À la couleur du couchant 

Ou d'un cierge brûlant,

Tu l'amènes à tes lèvres 

Pour attiser ta fièvre.

 

Confortablement installé,

Dans ta chaise en osiers,

Le jour tend à s'apaiser,

C'est le début de l'été.

 

Les grillons relaient les cigales

Pendant que tu te régales,

Visage adouci, tête reposée 

Et jambes redressées.

 

Les étoiles filent au loin,

Et tracent des desseins,

Qu'après la grasse matinée,

Tu te plairas à exaucer.

 

Et qu'après le milieu de la nuit,

Tu t'avanceras vers ton lit,

Pour trouver les bras de Morphée, 

Et l'amour endiablé de ta fée.

 

 

02/02/2017