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- Hummm…Darius…C'est tellement bon !

Je tends mes mains pour pouvoir toucher ses épaules musclées. Je suis en feu et respire de plus en plus bruyamment. Cédant à son envie, il retire ma robe. J’en profite pour dévorer son torse, embrasser sa mâchoire, mordiller le lobe de son oreille… Sa main puissante vient alors chatouiller un de mes tétons, qui réagit immédiatement sous l’impulsion. Je gémis plus fort.

- Darius, je n’en peux plus !

- Laisse-toi aller, fais-moi confiance.

Tout en maintenant sa main sur un sein, il descend l’autre pour maintenir une de mes cuisses. Mon corps commence à onduler de volupté. Ses baisers humides descendent sur mon cou, mon épaule, mon autre sein se tendant à sa demande. Je pose alors la main sur sa nuque pour l’encourager à continuer. Puis il prolonge son exploration le long de mon ventre, et revient sur mon intimité. Il passe doucement sa langue sur mon clitoris, puis vient le chatouiller délicatement. Je sens l’excitation m’envahir et l’implore.

- S'il-te-plaît... Mmmhhh...

Il continue son petit jeu jusqu’à ce que je sois au bord de l’orgasme. Je bouge les hanches pour venir à la rencontre de sa bouche adroite. Comme s'il parvenait à lire mon corps, il maintient plus fermement sa main sur ma cuisse, et, très vite, tout explose en moi. C'est magnifique, intense, renversant. Toute étourdie, j’ai à peine conscience des cris qui sortent de ma gorge.

La première vague à peine retombée, j’entreprends de le déshabiller entièrement. A genoux devant lui et son regard de braise, je redeviens maîtresse de ce jeu que nous voulons torride. J’embrasse son torse, son ventre sculpté, et défaits la ceinture de son jean. Promenant les mains sur ses jambes pour le lui descendre, je remarque alors l’érection prometteuse qu’il dissimulait. De plus en plus confiante, je le débarrasse habilement de son caleçon et, les mains sur ces fesses longtemps admirées, je l’entoure de mes lèvres, d’abord délicatement, puis avec plus d’avidité. Il ferme les yeux brièvement pour profiter de cet instant, et place une main derrière ma nuque avec douceur. Je me félicite alors de le rendre un peu docile, en profite pour l'écouter respirer, et varie le degré de sensualité en fonction. Le regard bleu ciel de Darius commence à se brouiller de volupté. Je joue de ma langue et de ma bouche avec ce corps que j’ai si souvent imaginé et deviné, sans jamais oser aller plus loin. Et maintenant qu'il se donne à moi entièrement, je ne boude pas ce plaisir...

Je parcours tranquillement son sexe doux sur toute sa longueur pour le rendre encore plus ambitieux. Je suis déterminée à le faire chavirer. Il essaie de résister à cette emprise, mais en vain. Je le surprends promptement, et c'est inhabituel pour un homme si entreprenant. La plupart du temps, c’est lui qui dirige ce qui se passe avec tous les mannequins qui croisent son chemin. Puis, n'y tenant plus, il rouvre les yeux et le regard qu'il pose sur moi brille maintenant d'une étincelle presque sauvage. Et à ce stade, je le trouve terriblement viril... Tout ce que je veux avec lui, ici et maintenant...

Alors, assis devant ce feu de cheminée devenu moins brûlant que son propre corps, il m'attire à lui avec une douceur ferme, m’invite à le chevaucher, et entame avec moi cette danse charnelle. Enfin ! Je suis maintenant toute à lui et vibre de plaisir à son contact. Il est chaud, brûlant, et terriblement sexy…

Maintenue par ce corps musclé, je m'abandonne à cette sensualité sans équivoque. Je me laisse envoûter par cette aura masculine puissante ; l'odeur et le goût de sa peau perturbent ma perception du temps et de la réalité. Naturellement, nos corps s'accordent, se complètent, s'accompagnent, se dévorent... Tout se fait voluptueux, maîtrisé, sulfureux. Peu à peu, il remonte mon dos d'une main et empoigne délicatement ma crinière pour avoir un meilleur accès à mon cou. Je l'accompagne avec gourmandise en gémissant un peu plus fort tellement c'est bon.

- Je comprends pourquoi tu as autant de succès avec les femmes.

- Tu vas adorer la suite, ma jolie, me murmure-t-il entre deux souffles.

La tête un peu en arrière, je me cambre, il m'embrasse, et notre jeu devient plus intense. Plus animal. Nos hanches se rencontrent, il suçote mes tétons tendus par autant de promesses, mon ventre halète en sentant l’embrasement prendre possession de tout mon corps. Nos soupirs se font entendre, notre position se fait de plus en plus lascive, fusionnelle. L'imagination n'a plus sa place entre nous. L'atmosphère devient moite et fiévreuse. Je mène la danse. Il maintient ses mains sur mes fesses, laisse ses lèvres expertes s'attarder sur chaque centimètre de mon corps, continue ses étreintes érotiques. Sa bouche, mon cou, ses épaules, mes seins, ses reins... Je suis au bord de l'explosion au fur et à mesure que mon plaisir grandit et que j’entends Darius céder à la tentation que j’incarne. Il me détient ; j’en dispose. Tous nos sens sont en éveil. Le délice est partagé, échangé, renouvelé. Je relève alors les yeux vers lui et la connexion entre nous est immédiate.

Je tourne le dos et, à quatre pattes, m'offre à lui, bouillante et animale. Couverts de sueur, les yeux rendus troubles par le plaisir, notre élan devient sauvage. Nous devenons littéralement instinctifs, presque mâle et femelle. Je commence à crier de plaisir et écarte davantage les cuisses en tombant sur mes avant-bras. Je peux l'entendre gémir et soupirer de plus en plus fort en sentant mon propre corps se plier avec délectation sous ses coups de reins irrésistibles et de plus en plus puissants. Ses mains s'agrippent à mes hanches et pétrissent mes fesses. Nous ne sommes plus qu'un, indomptés, primitifs et abandonnés. Essoufflés, et au point culminant de notre plaisir commun, nous ralentissons le rythme pour décupler notre sensation de plénitude. Aussitôt, nos muscles tout entiers se contractent sous l'effet chimique d'un orgasme tout aussi brut et authentique que ce moment. Nous voilà maintenant criant à l'unisson tellement il est puissant. Rien n'existe autour de nous. Rien n'a d'importance. Rien ne bouge. Figés mais toujours en transe, nous nous enlaçons dans ce dernier effort, et fermons les yeux pour redescendre doucement de ce bien-être partagé. Enfin, paisiblement, je me réveille. Seule, devant ce grand feu de cheminée.

C'était un rêve. Un délicieux fantasme. Sauf peut-être ?...

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