Rabat

de Image de profil de Noureddine QadiriNoureddine Qadiri

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Laisser derrière lui Casablanca, la cité tumultueuse, c’est un choix mûrement réfléchi. Réfléchi, il l’est davantage maintenant, face à l’étendue tranquille de Rabat. Rabat, la ville-jardin où le temps prend des couleurs douces. Douces comme l’aurore qui peint les murs de la médina en ombres délicates.

Délicates, ces ombres racontent des histoires anciennes, de sultans et de batailles. Batailles qui contrastent avec le calme actuel de la ville. La ville semble avoir trouvé la paix après des siècles de changement. Changement qui continue de s’inscrire dans son paysage, sans perturber son calme.

Son calme, il le ressent jusque dans ses veines, apaisant le tumulte de son propre cœur. Son cœur qui bat au rythme de Rabat, plus lent, plus profond. Profond est son respect pour cette ville qui porte l’histoire avec dignité et embrasse le présent avec grâce.

Grâce, il la trouve dans les jardins de l’Andalous, dans la brise de l’Atlantique. L'Atlantique qui berce Rabat d’une douce mélodie marine. Marine comme les eaux du Bouregreg, qui reflètent la sérénité du ciel. Ciel qui se drape autour de la tour Hassan, comme pour la protéger.

Protéger, c'est aussi ce qu'il cherche à faire, non pas une tour, mais son âme. Son âme, fatiguée du bruit et du mouvement, trouve refuge à Rabat. Rabat, avec sa symphonie de verts et de bleus, offre un balm pour son esprit tourmenté. Tourmenté par le passé, il se tourne vers l'avenir.

L'avenir, il le voit ici, dans la tranquillité de Rabat. Rabat qui lui offre le temps et l'espace pour respirer. Respirer, vivre, et enfin, être en paix. En paix avec lui-même et avec le monde, il sait qu'il a fait le bon choix. Le bon choix, en effet, de laisser derrière lui Casablanca, la cité tumultueuse.

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Table des matières

En réponse au défi

Trois p'tits chats, chats, chats...

Hell-o les AA !

Cela fait un long moment que je n’ai proposé aucun défi et ça vient de me prendre comme une envie de p… pressante ! Je ne sais pas si vous connaissez les anadiploses ? Le but est de prendre le ou les derniers mots d’une phrase et de le ou les répéter dans la suivante. Exemple : Je suis triste et j’ai le cœur en confettis. J’ai le cœur en confettis de toutes les couleurs… Vous voyez de quoi je parle ? Eh bah c’est pas tout fait ça que je vous demande ! (rires) Non, moi, je veux une « concaténation »

comme ces célèbres vers de Joachim du Bellay :

Comme le champ en verdure foisonne,

De verdure se hausse en tuyau verdissant.

Du tuyau se hérisse un épi florissant,

D’épi jaunit en grain, que le chaud assaisonne...

Ou encore ce morceau de texte, tiré du livre Don Juan de Molière :

Sachez, Monsieur, que tant va la cruche à l’eau, qu’enfin elle se brise ; et comme dit fort bien cet auteur que je ne connais pas, l’homme est en ce monde ainsi que l’oiseau sur la branche ; la branche est attachée à l’arbre ; qui s’attache à l’arbre suit de bons préceptes ; les bons préceptes valent mieux que les belles paroles ; les belles paroles se trouvent à la cour ; à la cour sont les courtisans ; les courtisans suivent la mode ; la mode vient de la fantaisie ; la fantaisie est une faculté de l’âme ; l’âme est ce qui nous donne la vie ; la vie finit par la mort ; la mort nous fait penser au Ciel ; le ciel est au-dessus de la terre ; la terre n’est point la mer ; la mer est sujette aux orages ; les orages tourmentent les vaisseaux ; les vaisseaux ont besoin d’un bon pilote ; un bon pilote a de la prudence ; la prudence n’est point dans les jeunes gens ; les jeunes gens doivent obéissance aux vieux ; les vieux aiment les richesses ; les richesses font les riches ; les riches ne sont pas pauvres ; les pauvres ont de la nécessité ; nécessité n’a point de loi ; qui n’a point de loi vit en bête brute ; et, par conséquent, vous serez damné à tous les diables.

voire une « dorica castra » présente dans l’une des chansons les plus célèbres de notre enfance « Trois p’tits chats ». Non, je ne chanterai pas, sinon, il va pleuvoir ! En fait, il faut « seulement » répéter des syllabes ou des sons.

Une poésie de préférence, ou une prose d’une minute minimum. Et, bien sûr, il faut que ça ait du sens, sinon, ça serait trop facile !

Voilà voilà ! Je vous souhaite bon courage ! J’ai hâte de vous lire !

Commentaires & Discussions

RabatChapitre18 messages | 1 an

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