Chapitre VIII : Yggdrasil – Partie II
Cinq silhouettes mi-humanoïde, mi-animal, avancèrent dans la clairière quand la silhouette mystique de la gardienne de la forêt apparut dans un tourbillon de lumière.
- Bien, mes amis.
La voix était joyeuse, et empli d’un second sentiment que les autres gardiens ne devinèrent pas. Mère Nourrice fut la première à s’avancer vers Yggdrasil pour l’enlacer, avant d’avoir poser un dernier baiser sur le front d’Isyl. La gardienne se transforma en de multiples lucioles qui volèrent vers le chêne aux feuilles d’argent.
- Tu es véritablement satisfaite ou tu nous mens, Yggdrasil ? Demanda l’enfant-écureuil, en sautillant vers cette dernière.
- Silence. Va dormir, chenapan. Chanta-t-elle.
Elle le prit dans ses bras, et l’enfant eut la même transformation que Mère Nourrice.
Suivit Petit-frère faucon, qui s’inclina humblement devant elle, et Yggdrasil apposa sa main sur tête et il suivit ses amis vers l’arbre immense.
Grand-père cerf s’avança et eut un regard désapprobateur envers la gardienne qui eut un sourire triste.
- Cela n’est pas correct. Tu le sais, alors pourquoi fais-tu cela ?
- Tout a un prix.
Il fronça les sourcils avant de soupirer d’un air las, avant de hocher la tête, résigné.
- Je comprends, mais la vengeance n’est pas dans tes gênes. Dit-il avant de baiser le front de la gardienne et de se métamorphoser comme les autres.
Un sifflement joyeux puis deux bras entoura la gardienne dans une étreinte amoureuse, une tête se posa sur son épaule.
- Je suis ta main gauche. Ta vengeance tombera sur ses anciens dieux, ma beauté. Dit-il avant de disparaître.
Yggdrasil se pencha vers les quatre jeunes filles endormies, et eut un sourire désolé, avant qu’un rayon de soleil de l’aube illumina la clairière.
Lukà fut la première à se réveiller des quatre autres, et se sentit étrangement puissante avant que la tête d’Isyl posé contre son bras se lève, embrumée.
- Bonjour.
Isyl rougit, en s’écartant brusquement de la fea, avant de se regarder autour d’elle pour se figer devant un spectacle somptueux que suivit le regard de Lukà.
Jessie se réveilla en s’étirant et en baillant à gorge déployée sous les yeux légèrement réprobateur d’Aya, avant qu’un éclat leur attira leurs regards.
Dans le tronc de l’arbre, une sculpture creusé dans le cœur du bois, une femme au regard bienveillant posé sur elles, était entouré d’animaux diverses. Une chèvre, un cerf, un faucon, un serpent et un écureuil.
- Bonjour jeunes filles ! Fit une voix sévère.
Les quatre se tournèrent d’un seul mouvement vers Raven, qui eut petit sourire satisfait, avant de reprendre son masque austère.
- Et bienvenue à Asgard ! Dit-elle, en dévoilant la cité de lumière s’illuminant peu à peu à l’arrivée du soleil.
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