Chapitre 3

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Tout d’un coup, ça grésille à nouveau dans le haut-parleur de la cabine :

- Notre technicien est en bas de l’immeuble, vous n’allez pas avoir longtemps à attendre, mes p’tites dames. Dans cinq minutes votre calvaire va être terminé.

Eh merde, je suis toujours à poil ! Marie se relève et relève mon jean en même temps. Je sens de la déception dans son regard. J’en ressens tellement moi aussi. Je n’ai pas encore eu le temps de lui rendre la pareille et de découvrir le goût de sa chatte. Je ne l’ai même pas vue nue… Grrrrrr. Elle referme le bouton de la ceinture de mon pantalon et rapproche les pans de ma chemise. Je remets les boutons un à un et elle en fait de même pour sa chemise, face à moi. Et puis, avec un sourire qui me fait craquer, elle s’approche de moi et m’embrasse tendrement en me rendant mon soutif que je range précipitamment dans mon sac.

- Merci ma belle, me dit-elle

Merci de quoi ? C’est elle qui m’a fait jouir comme une folle….

- Merci de ta confiance et de m’avoir permis de te faire jouir.

Merde, j’ai pensé à voix haute ?

- Oh, Marie… tu es trop mimi.

Et je la prends dans mes bras et lui fais un gros câlin tendre.

On entend des coups sur la porte. Mince déjà ?

- Je suis là, mes p’tites dames.

Je vois que la porte bouge et que des doigts d’homme se glissent entre les deux portes. Elle finit par s’ouvrir. On est coincées entre deux étages. Il tend sa main et nous dit ;

- Une à la fois, mes p’tites dames » en attrapant le bras de Marie.

Elle était la plus près de la porte, sans doute pressée de sortir de cette cage. Je finis par la rejoindre aussi sur le palier. Mince, on est à quel étage ? Au 9ème... Comme je le vois noté sur le mur.

- Voilà, je vous laisse descendre à pied je pense ? Je vais le remettre en service mais j’ai quelques vérifications à faire »

- -Oui, on va descendre à pied » lui répondons-nous en cœur, basta les ascenseurs !

Marie me précède et va ouvrir la porte donnant sur l’escalier. Elle me tient la porte en m’attendant. Une fois que je suis passé, elle s’engage dans l’escalier en descendant mais je l’arrête :

- Marie, tu ne veux pas….

Elle se retourne avec un sourire magnifique et remonte les deux marches qu’elle avait descendues.

- Oh si, Lucile, je veux ! En se rapprochant de moi et en collant ses lèvres sur les miennes.

Est-ce que j’ai bien compris ? A-t-elle les mêmes envies que moi ? Au diable le boulot, la réunion et tout le reste. Je veux vivre ici et maintenant. Enfin ici, disons chez moi…

- Marie, tu veux venir… chez moi ? Là, tout de suite, maintenant ?

- Aurais-tu une idée derrière la tête, Lucille ? me demande-t-elle.

- Mon idée n’est pas vraiment derrière ma tête, Marie, si tu vois ce que je veux dire. Tu sais, maintenant que me réunion est foutue, je ne suis plus pressée, j’ai toute ma journée pour toi, si tu en as envie…

- Oh oui ma belle, j’en ai envie, j’ai une envie folle de ton corps, de tes baisers, de ta peau nue contre la mienne, j’ai envie qu’on grimpe aux rideaux ensemble et qu’on fasse fuir tous les voisins avec nos cris de jouissance.

Nous tenant par la main, on remonte l’escalier, en nous embrassant toutes les deux marches. Nos cœurs sont légers et battent vite. On n’est même pas essoufflées en arrivant à notre 12ème étage. On dirait deux gamines, enfin, avec des envies d’adultes en plus. Une fois toutes les deux devant la porte de mon appart, Marie me plaque contre la porte, m’embrasse en me mordant les lèvres et en se glissant sous ma chemise. Mes seins sont toujours nus dessous et ne tardent pas à se retrouver à nouveau entre ses mains. Elle pince les tétons et m’arrache un gémissement.

- Arrête Marie, je ne vais jamais arriver à trouver mes clés. J’ai trop envie de toi… Attends 2 secondes, dis-je en fouillant dans mon sac sans trouver ces putains de clés.

- -Laisse tomber, j’ai les miennes, me fait-elle en lâchant un de mes seins et en fouillant dans son jean.

Elle brandit sa clé, et me prend la main pour m’amener devant chez elle. Elle ouvre la porte de son petit appart, me fait rentrer et me dirige vers son lit.

Elle me jette dessus et se met entièrement nue devant moi tellement vite. C’est une déesse : elle a un corps de rêve, sportif, tout ce qu’il faut là où il faut, des courbes harmonieuses, des seins (que j’avais déjà vus dans l’ascenseur) juste de la taille de mes mains, des jambes musclées, un ventre plat, un nombril absolument craquant, des petits pieds charmants et ce triangle de poils bruns, qui fait comme une flèche pour montrer le centre de son plaisir. À la regarder, je sens cette humidité chaude renaitre entre mes jambes. Ce coup-ci, c’est sûr que mon jean va être trempé. Elle se retourne quelques instants et c’est là que je découvre ses fesses. Elle a vraiment un cul à damner tous les saints et toutes les saintes ! On dirait deux gouttes de sensualité pure, ces courbes parfaites, ces fesses qu’on imagine fermes et souples et cette raie sombre qui partage ce délicieux fessier en deux moitiés si appétissantes. Je ne peux pas résister. Moi qui n’ai jamais été attirée par les femmes, avant elle, j’ai toujours craqué sur le cul des hommes. Rien ne m’excite autant qu’un joli p’tit cul de mec, et maintenant de femme, on dirait…

- Oh Marie, lui dis-je quasiment en pamoison devant son cul, surtout qu’elle se penche un instant.

- Oui, Lucille ? me répond-elle en se relevant.

Elle ne peut pas ne pas voir mon trouble. J’ai l’impression d’être écarlate et de bafouiller, que mes yeux vont sortir de leurs orbites.

- Marie… Marie…

Je ne sais plus quoi dire, juste lui tendre mes bras et lui sourire et mouiller comme une folle.

- J’arrive Lucille me dit-elle en venant se blottir dans mes bras. Tu as l’air toute chose, ma belle ?

- Marie, je crois que je suis amoureuse de ton cul…

Mais qu’est-ce qui me prend ? Jamais je n’ai parlé comme ça à qui que ce soit… Et à une femme en plus, une femme que je n’avais que croisée jusqu’à ce matin…

Elle éclate de rire et quitte mes bras, se met à genoux sur le lit et me tend son cul sublime.

- Tu aimes mon cul, ma belle ? Il est à toi, fais-en ce que tu veux ! Mais avant, je veux te voir aussi à poil que moi me dit-elle en se jetant sur moi pour me déshabiller.

Je ne tarde pas à être aussi nue qu’elle et on se retrouve rapidement allongées sur le matelas, elle dessous et moi dessus, nos seins qui se frottent, nos tétons qui s’agacent, nos pubis qui s’entrechoquent, nos jambes qui se croisent, nos doigts qui se nouent et nos lèvres qui se joignent pour un des baisers les plus tendres et les plus passionnés que j’ai jamais connus. Quand on retrouve un peu nos souffles, elle me regarde dans les yeux et me dit :

- Ma belle, tu ne m’as pas dit que tu voulais t’occuper de mon cul ? » en se retournant sur le ventre et en me présentant son dos, sa chute de reins diabolique et son cul sublime

Je mets mes mains sur ses épaules pour qu’elle se baisse sur le lit et puis je relève ses fesses délicieuses. Dans ce mouvement, ses fesses s’entrouvrent, découvrant les lèvres roses de son sexe, déjà humides de désir et un peu au-dessus, une petite rosace, plus foncée avec de si charmants plis. Je m’approche et aspire profondément. Mon Dieu, qu’elle sent bon ! Elle n’est pas que belle, elle sent le désir et je crois comprendre que ce désir est pour moi…. Mais qu’est-ce qui m’arrive ? Je fais mouiller cette déesse et elle me fait mouiller aussi. En effet, je sens que je ne suis pas juste humide, voire mouillée moi aussi mais que je coule carrément.

Je couvre ses fesses de baisers, du creux de ses reins jusqu’à ses cuisses. Pas le moindre centimètre carré de sa peau si douce qui n’ait reçu la douce caresse de mes lèvres. Elle respire de plus en plus fort et gémit doucement, ma jolie Marie. Je pose mes mains sur les côtés de ses fesses et… pose ma bouche en haut de sa raie sombre. Ma langue descend tout doucement, dans cette vallée odorante. Je m’approche petit à petit de son anus avec ma langue. Une fois dessus, je l’embrasse tendrement, en entrouvrant mes lèvres et en posant ma langue sur ces plis délicats. Elle se cambre un peu plus et gémit sourdement.

Puis ma bouche descend le long de son périnée et le couvre de baisers et m’approche des lèvres humides et luisantes de son sexe. Je ne peux pas résister à la tentation de gouter à cette humidité du bout de la langue. Mm quel délice ! Puis, je pose mes lèvres sur les siennes pour un baiser tendre et passionné. Je veux la bouffer, la dévorer. Ma langue se glisse entre ses lèvres, qu’elle est mouillée. Elle coule de plus en plus et cette fois-ci, directement sur ma langue, dans ma gorge. Et puis, j’explore ses lèvres avec ma langue et vais dénicher son clitoris qui était encore à moitié caché mais qui ne demande qu’à se dévoiler. Ma langue joue avec et mes lèvres le sucent. Marie gémit et se cambre. Tout son corps se tend. Elle gémit de plus en plus fort. Je glisse deux doigts dans son sexe trempé et commence à les faire aller et venir en elle. Je suce de plus en plus vigoureusement son bouton de plaisir et accélère le mouvement de mes doigts en elle. Elle devient à la fois liquide et tellement tendue, cambrée. Elle gémit de plus en plus fort avant de s’effondrer dans un grand cri. Après quelques minutes pour reprendre son souffle, elle se tourne vers moi et me dit :

- Oh ma belle, toi, tu ne perds rien pour attendre, me dit-elle en se jetant sur moi pour un câlin qui augure d’une journée et d’une nuit durant lesquelles on ne va pas beaucoup dormir l’une et l’autre.

On a certainement fait fuir tous nos voisins avec nos cris et nos gémissements…

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