Texte 3
On a cette douleur incessante au coeur, qui nous dégoûte, qui ferme devant nous toute porte et qui nous empêche d'avancer, mais on sourit puisque désormais ils n'y a plus que ça qui compte. L'humain est égoïste. Nous sommes égoïstes. Puisque nous voulonsde l'attention et jugeons notre mal-être plus important que celui de cette fille qui est seule, sans personne à qui parler. Ou bien ce garçon qui se fait frapper lorsqu'il franchit la porte de chez lui.
Nous sommes aveugle, nous ne pensons pas que la personne en face de nous soit mal. Au fond nous ne voulons pas y penser. On veut croire qu'elle est épanouie alors que pendant ce temps elle boit, il se mutile, elle fume, il vole. Tant disque nous pleurons toutes les larmes de notre corps comme ci tout était unequestion de solitude.
Nous devons savoir que dans un monde comme le notre, les enfants font fasses à des problèmes qu'ils ne peuvent résoudre seul. Ils se renferment sur eux-même de plus en plus.
Non.
En réalité nous en sommes conscient, mais comme toujours nous sommes aveugles.
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