Hey Ellimac,

Je suis tombée sur une photo. De nous deux. Un vieux truc qui traînait dans un de mes tiroirs. Ça m'a fait rire, puis pleurer. Silencieusement. Nostalgiquement. Sur la photo, on nous voit toutes les deux, bras dessus bras dessous. On rigole. Ce n'est pas très descriptif, mais en fait, elle date de la fois où nous sommes allées à Disneyland Paris toutes les deux. Tu vois c'est laquelle ? Tu t'en souviens ? J'espère car pour moi, cela a été l'une de mes meilleures journées. On avait le sourire du matin au soir, littéralement. Pendant 24h environ. On était parties à 5h du matin et on était revenues le lendemain à la même heure.

J'étais émerveillée. Comment ne pas l'être lorsque l'on est dans un parc pareil ? C'est comme si tous les rêves d'enfance se matérialisaient dans un unique endroit. C'est magique. C'était inoubliable. Le parc y est pour beaucoup évidemment, mais c'est surtout le fait d’avoir partagé ce moment, qui l'a rendu si unique. Je ne me lasserai jamais assez de m'y projeter en pensées.

« Tu vois que les fées existent vraiment ! » tu t'étais exclamée en me pointant du doigt la fée Clochette. Je me souviens comment tes yeux s'étaient illuminés. Bien sûr, tu savais que ce n'était rien qu'une femme qui s'était déguisée, mais voilà la magie avait opéré et en rigolant, on s'était retrouvées devant elle à quémander une photo. Celle-là aussi, je l'ai retrouvée. Est-elle toujours scotchée à ton mur au-dessus de ton lit ?

Nous avions volé dans l'attraction de Peter Pan, essayé des robes de princesses (ah non, pas vraiment, puisque tu étais Alice), vu la parade, salué Belle, et fais plein d'attraction. Quelle journée ! Et tant pis si on se faisait passer pour de grandes gamines.

Des journées ainsi j'en voudrais encore. S'émerveiller, s'amuser, plaisanter, jouer, se faire plaisir, rire,… Il est unique en son genre ce souvenir et je le garde jalousement pour moi, en moi comme un jardin secret que nous avons partagé à deux, comme le vestige d'une amitié passée.

Bises, Joana

P.S : Je t'aime fort.