Derniers jours d’été
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Sous le soleil qui fait briller ma sueur, je marche à pas lents. Il fait une chaleur intolérable. Mais pas autant que ton départ précipité. L’écho de ton rire, ton visage bronzé dans le reflet des devantures des magasins, les effluves de ton parfum dans la ruelle du Vieux Logis.
Tout a disparu.
Le centre-ville a perdu ses couleurs.
Je me sens incroyablement seul et malheureux.
Un passant me bouscule au coin d’une rue.
Je chancelle, je chiale comme un gosse perdu.
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