Te dévorer des yeux
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Au cdi, nous choisissons toujours la table, derrière un gros pilier derrière lequel nous croyons être invisibles des autres.
Ariane, les mains dans les poches, les pieds croisés, posés sur une étagère.
Alan, je te regarde travailler sagement, concentré, tandis que je te dévore des yeux.
Je guette le moment où tu va immanquablement entortiller une de tes mèches, l'étirer quelques secondes, puis la libérer de tes doigts. À ce moment-là, je n'ai qu'une envie : t'embrasser.
À la place, je tente de calmer l'excitation qui se dessine à travers mon pantalon. En vain.
Ariane finit par se casser la gueule, provoquant un fou rire contagieux.
Première expulsion en règle.
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