Je m'aperçois, en parcourant ce cahier sur lequel j'écris depuis seulement un mois (l'impression que ça fait une éternité), qu'il était mon confident, mon ami. Que je traînais ma tristesse, à m'apitoyer sur moi-même, jour après jour.

Comment est-ce possible de passer de cet état de mal-être à l'espérance que je ressens au plus profond de moi, aujourd'hui ?

A-t-on besoin d'écrire quand on est heureux, quand tout va bien ? J'aurais plutôt tendance à penser que l'on perd son temps. Mieux vaut vivre sa vie et profiter de chaque seconde qui passe. On me rétorquera qu'au contraire, il le faut, pour ne pas oublier qu'on a pu l'être.