Manger
Je suis tombé en panne dans la ville déserte. La voiture était au minimum de son carburant. Un magazin bordait la route, j'y entrai dans l'espoir de trouver de l'essence. Malheureusement il était vide, même pas un objet. Je poussais un cri de colère. Soudain un objet tomba derrière moi. Attendez! Un objet!
Une ombre surgit de l'autre bout du commerce, je m'enfuis en courant. Dehors je remarquais que ma voiture avait disparu. Quoi? ! Ma voiture ! Disparue? !
Je partis en appelant à l'aide, mais personne ne répondait. Je me rendis soudain compte que l'on me suivait. Je courus de plus en plus vite. Mais mon agresseur aussi. Ce n'est que lorsqu'il me rattrapa que je compris que c'était mon ombre.
Quelques heures plus tard la nuit tomba. C'était une nuit plus noire que toutes les autres nuits que j'avais déjà vécu . Je n'avais plus de transport. Je n'avais plus aucun espoir. Je n'avais plus rien. Les ressources que j'avais emportées étaient restées dans la voiture. Et comme j'avais pu le voir, les magazins étaient vides. En plus, aucun signe de vie en vue.
Tout à coup, quelque chose passa rapidement à côté de moi. C'était un chat noir. Il était aussi noir que cette nuit l'était. "Hein! Comment ce fait-il que je puisse le voir ? Mon dieu je deviens fou!"
Le lendemain je me réveillai dans un appartement. Il était froid et humide, ce qui lui donnait un côté inquiétant. Un bruit retentit d'une autre pièce. Il s'agissait d'un gémissement. Un gémissement de nourrisson. Je courrus voir, c'était bien un bébé. Je le pris avec moi et me dit que je devais veillé sur lui.
C'était un garçon, un beau petit. De jolis yeux bleus décoraient son visage. Un petit nez remuant au centre de sa figure. Ces petites main gesticulaient grassieusement. Un spectacle splendide que de voir ce bébé dans mes bras.
On sortit du batiment comme père et fils. Je ne savais pas qui il était mais je l'aimais déjà.
A la nuit tombée je me rendis compte que cela fesait deux jours que je n'avais pas mangé. Le petit ce mit à pleuré, lui aussi devait avoir faim.
Je pris une initiative. Je savais ce que j'allais manger. Je devais d'abord aller cherché quelque chose. Je mis le gamin en sûreté et parti. Je revins le lendemain matin avec un sac remplit.
Je pris le gosse et retournai à l'appartement avec lui.
Une fois là-bas, je sortis tout ce que j'avais trouver. Il avait arrêté de pleurer et il attendait que je lui donne à manger. Je le regardais avec amour avant de lui planté mon couteau dans le ventre, j'allais me régaler.
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