Chapitre 17 - Vérité

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Je n'avais pas grandit. Toute l'énergie que j'avais employé à cacher, à l'effacer de ma vie n'avait servi à rien.

Je serrais mes dents, le regard fixé sur ce collier,tomber sur le sol, je sentais la colère, la frustration monté en moi tout comme mes larmes, que je sentais couler sur mes joues, tout les efforts que j'avais fournis n'avais servit qu'à me faire souffrir encore plus.

Mon état alarma Renjiro qui s'approcha de moi, il s'agenouilla pour me regarder : - Mademoiselle ?

Je tournais la tête vers lui, le regard plein de larmes, la réalité m'ayant rattraper, je venais de réaliser l'état dans lequel j'était en ce moment même, et était démunie par cette situation, un sourire triste apparu sur mon visage bouffi, alors que j'essayais de me calmer en essuyant mes larmes qui ne cessaient de couler, tout en lui parlant :

- Excuse moi Renjiro, c'est rien faut pas t'inquiéter.

- J'ai toutes les raisons de m'inquiéter Mademoiselle, dites-moi ce qui ne va pas.

En voyant son regard sincère, je ne pus m'empêcher de pleurer de plus belle, tout en tenant a sa mains, pouvais-je vraiment lui en parler, me libérer de tout cela ? Combien de temps cela faisait que je n'avais pus me confier comme cela, je ne m'en souvenais pas. J'avais décidé de tout lui dire, concernant mon ressentit, envers Kazuma, la jalousie que j'avais envers Emma qui pourtant était si généreuse et bienveillante, de ce qui c'était passer avant qu'il ne s'éloigne, et que les efforts que j'avais fournis pour l'oublier avais été dévoilé au grand jours. Peut importe ce qu'il allais penser de moi après cela, je n'avais pas besoins d'être pris en pitier, mais je voulais seulement que l'on m'écoute.

Il acquiesça une seconde sans se moquer de moi et sans jugement. Mon regard se dirigeais vers Renjiro qui était resté à mon niveau pour m'écouter, un sourire triste s'affichait sur mon visage gonflé par mes larmes qui c'était tarit. J'avais beau lui en avoir parler et l'impression qu'un poids c'était enlevé de mes épaules, mon regard était toujours attristé par ce que je venais de réalisé, pendant plus d'un an j'avais fait des efforts considérables pour creuser cette distance, l'effacer de ma vie, pour en fait découvrir que cela m'était impossible.

Parler avec Renjiro m'avait apaiser et je reprenais peu à peu ma respiration. Mon visage était rouge et gonflé par les larmes, que j'avais versé quelque minutes plutôt, je devais avoir une tête pitoyable, rien que d'y penser un sourire apparut sur mon visage, cela faisait longtemps que je n'avais été aussi sincère avec moi-même. Je pris une longue inspiration, remerciais Renjiro pour son écoute et reçu au même instant un message de Sorata.

Je regardais alors en direction de mon portable afin de voir de quoi il en répondais. Pour en fait voir qu'il allais passer quelque jours au clan pendant que son père allais gérer des affaire a l'étranger. J'étais contente de le voir venir. J'avais besoin de le voir. C'est en sortant de ma rêverie que je m'aperçus de l'heure, il était déjà tard et vu mon état, je ne préférais pas aller dîner avec tout le monde, et préférais dîner dans ma chambre. Je demandais donc a Renjiro s'il pouvais aller me chercher un plateau repas dans la salle commune.

Il acquiesça et sortit de ma chambre. Je posa mon regard sur l'endroit où était tombée ce collier, que je me mis à ramasser lentement, la main tremblante, comme si j'allais le casser de nouveau. Renjiro revint et posa le plateau sur mon bureau. Une fois le collier ramasser et mis dans une petite boîte, je remerciais Renjiro, de m'avoir apporter mon dîner. A la fin de mon repas, je débarassais moi-même pendant que Renjiro allait dîner.

En chemin, je décidais de faire un détour pour aller prendre l'air, j'avais envoyer un message au préalable à Renjiro pour le prévenir que j'allais me poser dans le jardin pendant une petite heure. J'avais besoins de me changer les idées, après ce qui c'était passer. Je m'étais assise dans l'herbe et j'avais tenter de penser à autre chose, ma dernière sortie avec Sorata par exemple. Il m'avait emmené au cinéma. Nous avions regarder, un vieux film d'auteur, qui m'avais contre toute attente particulièrement plus, qui était en noir et blanc italien, muet, parlant d'aviateur croate pendant la guerre mêlant histoire d'amour et honneur patriotique.

J'y avais vu une redéfinition de moi-même. La guerre actuelle était mon conflit avec le monde, personne ne me reconnaissait pour ce que j'étais, l'histoire d'amour était celle que j'avais avec Sorata et l'honneur patriotique était pour moi un honneur familial : Il devait sauver son pays, je voulais m'intégrer dans ma famille, montrer que je pouvais réussir aussi bien que quelqu'un qui aurai passé sa vie dans le clan. J'étais revenue depuis plus d'un an, je n'avais pas changé de directives. Je me voyais à la tête de notre famille Nokuro.

Et cette pensée allais me faire continuer d'avancer pour atteindre mon objectif grâce au nouveau atout et soutient qui s'offrait à moi et que comptais tenir fermement dans ma main afin d'arriver à mes fins. Mon comportement avait différé durant cette année m'étant au regard de mes proches renfermer et éloigner, mais mes aspirations était restée les mêmes et avait même grandit depuis quelque temps.

En observant Sorata, son comportement avec les autres, j'avais cru bon de m'inspirer de lui pour gérer ma famille. Il était d'une aisance surprenante. Et ma façon de penser avait beaucoup influé du a l'observation que j'avais envers tout ce qu'il faisait. En fait je m'en servais comme modèle. Pourtant, lorsque son attitude changea dans les semaines qui suivirent, je ne m'en rendis pas tout de suite compte. L'admiration et l'amour que je lui portait m'avait aveugler, et c'était sans doute pour ça que ses changement d'attitude ne m'intriguait pas plus que ça, je continuais simplement de sourire à ses côtés.

Mon père après en avoir discuter avec le père de Sorata, ils c'étaient tout deux mis d'accord et avait annoncé officiellement nos fiançailles, mais au cours des mois qui suivirent, il devint distant. Il n'avait plus les mêmes attentions et agissait parfois avec sévérité. Ses mots pourtant avaient toujours le même effet, il m’apaisait et sonnait doucement à mon oreille.

Son changement d'attitude m'avais parut si soudain, que j'avais perdu une partie de mes repères auprès de lui. J'essayais d'accaparer son attention, quand nous étions seul, pour lui donner des gestes affectueux, j'espérais que cela ais son effet.

- Sorata s'il te plaît regarde-moi. Le retenant pour qu'il ne s'éloigne pas de moi, je commençais a l'embrasser, en le regardant désespérément, pour qu'il perçoive mon besoins d'amour.

- Eh ! Il posa ses mains sur mes bras pour m'éloigner de lui et me lança un regard interrogateur, juste interrogateur.

Mon regard se mis à se crisper du a son geste, comme si ce refus venais de me préciser que ses geste n'allais pas revenir. Je me détachait de lui, un sourire gêné apparu alors sur mon visage alors que je posais mon regard dans le siens : - Excuse moi, je ne sais pas ce qui m'a pris ...

- Tout vas bien ?

- Oui ça va, c'est juste qu'en ce moment je te trouve un peu distant. Je continue de sourire tout en le regardant, pour moi ce n'était qu'une simple passade et que tout allais revenir à la normale dans quelque temps.

- Distant ? Pourquoi est-ce que tu penses que je suis distant ?

- Eh bien, ton comportement a changé je trouve, tu est devenu froid, certes tu me rassure toujours autant quand ça va pas mais ce sont tes gestes qui ont disparus.

- Dis pas de bêtises... Il m'enlaça et me fit un bisous sur le front. Je n'avais aucune raison de douter de lui. Il avait raison, je devais me faire des films, je restait un bon moment contre lui.

- Il faut vraiment que j'y aille Rose. A plus tard. Son sourire effaça toutes mes craintes alors qu'ils partaient.

L'horloge indiquais 20h30, je devais me dépêcher pour aller dans la salle de repas, même s'il laissait des plateaux, je préférais manger avec tout le monde attablé. Enfin, tout le monde... j'avais besoin de ma famille avec moi. Quelque soit le nombre de ceux mangeant avec nous. Je pris place à côté de Ryuji qui mis son téléphone face contre table à ma venue.

Il devais parler avec Irène, nous n'avions pas vraiment eu de discussion ou d'interaction, depuis quelque mois, chacun occuper de notre côté. C'est en scrutant la pièce, chose que je n'avais plus fait depuis longtemps, que je remarquais, l'absence de Kazuma et que seule Mahiru était venu dîner.

Il arriverait sans doute plus tard, c'était entrée libre après tout, ou alors il était en mission. Voulant me changer les idées, je demandais à mon frère ce qu'il faisait sur son téléphone. Ryuji me répondit brièvement qu'il discutais avec des amis sans me préciser les noms , je me doutais qu'il discutais avec elle et qu'il ne voulais pas parler d'elle ici surtout en présence de papa, je m'était mis à acquiescer comme pour répondre que ne n'avait pas l'intention de l'embêter avec ça. Ce soir là je mangeais peut, l'appétit n'était pas vraiment au rendez-vous.

Je sortais de table et alla dans ma chambre. Renjiro n'était pas encore arrivé. Je m'assis un instant sur un fauteuil, tout en regardant le jardin depuis ma fenêtre où la lumière bleuté de la lune passait à travers ma chambre et en éclairait une petite partie. Tout se dessinait dans des ombres, des nuances de plusieurs couleur dissimulée par le bleu de la nuit.

C'est en entendant l'horloge principal sonner un grand coup, que je décidais de sortir de ma chambre y laissant un mot pour Renjiro disant que je comptais revenir sous peu. Je marchais dans les couloirs et y croisait Mahiru qui avais l'air quelque peu anxieuse, je me mis à l'interpeller :

- Bonsoir Mahiru, j'espère me tromper mais tu a l'air d'être inquiète, il se passe quelque chose ? J'ai remarqué que tu était venu seule dîner ce soir et tu avais l'air d'être ailleurs.

- Bonsoir Mademoiselle, rassurez-vous tout vas bien. La porte derrière nous s'ouvrit et Ema appela Mahiru. Elle ne m'avait pas encore vu et lui demanda de prévenir Saki. Mahiru s'excusa et le quitta et Ema sortit alors de la pièce. - B...Bonsoir mademoiselle.

J'acquiesçais alors en voyant qu'il n'y avais pas de quoi s'inquiéter, c'est en entendant la porte s'ouvrir, que mes yeux se posèrent alors sur Ema, qui venais de sortir de la chambre de Kazuma :

- Bonsoir Ema, quelque chose ne va pas ?

- Kazu...ma... est malade mademoiselle.

Mes yeux s'écarquillèrent, entendant cela : - Quoi ? Comment ça il est malade ? Qu'est-ce qu'il a ? Je ne la laissais pas me répondre et m'avançais vers la porte de sa chambre.

Elle mis son bras pour l'empêcher de passer. - Rien de grave mademoiselle. Il a eu de la fièvre en revenant de mission et maintenant il se repose. Mahiru et Saki arrivèrent depuis le couloir. Saki me salua avant d'entrer. Ema et Mahiru etait calme alors que je commençais à doucement paniquer. J'essayais de me ressaisir, je ne pouvais pas penser être chef de clan si je m'inquiétait d'un rhume ou d'une grippe alors que j'enverrais ma famille en mission souvent dangereuse une fois à la tête du clan.

Je me mis à respirer doucement pour me calmer et calmer mon rythme cardiaque, paniquée ne servais a rien, en plus si j'entrais dans sa chambre je risquerais de gêné Saki et d'envenimer la fièvre de Kazuma.

- Je vois ... Ema veille bien sûr lui s'il te plaît et si jamais je peux faire quelque chose appelle moi immédiatement.

Je pris un bloc note, sur lequel je me mis à noter, mes cordonnées téléphonique et lui tendais la feuille que je venais de déchiré.

Je saluais Mahiru et Ema et tournais les talons pour retourner vers mes appartements.

Une fois dans ma chambre je réalisais que j'avais agis bêtement. Nous étions à une aile d'équart donc en cas de besoin elle m'aurait fait chercher et serait venu elle-même. De plus, je doutais qu'elle le fasse en vue de nos antécédents et de la bienséance. Elle n'appelerait sans doute pas une adolescente sans compétence médicale. Je réussis à me calmer en envoyant un message a Sorata. Il avait encore les mots justes. Je lui expliquait que mon ancien garde du corps était malade, et que c'était comme un ami d'enfance, et il me rassura comme à son habitude.

Je voulais lui montrer que j'allais agir en cas de problème, comme le ferais mon père en cas de crise imminente mais je me rendais bien compte qu'à 17 ans je ne pouvais rien faire, a part attendre que l'on me transmettes les informations avec lesquelles je ne faisait rien a par les emmagasiner dans ma tête. C'est grâce au conseil de Sorata que mes inquiétudes s'envolait une fois de plus, je m'allongais sur mon lit en fermant, la fatigue m'avais rattraper.

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