Chapitre 20 - Eloignement
Kazuma nous sépara avec force. Ryuji réussit à déverrouiller les portes avant.
- Je vais prendre l'air. Ca vous va ? Merci Rose d'avoir mis Irene en danger, si il lui est arrivé quelque chose tu sera la seule responsable. Kazuma, pour ton inutilité tu peux au moins ramener ma sœur maintenant qu'il est trop tard pour sauver des innocents ! Il claqua la portière et partit au loin en laissant toutes ses affaires dans la voiture.
Je me débattait pour Kazuma me lâche , comment ça "ma responsabilité", tout ça c'était la faute de Papa, pas la mienne. S'il n'avais pas été aussi borné à vouloir me faire rentrer, nous n'en saurions pas là. J'avais le visage en sang et des écchimose sur le visage du a notre violente dispute. Ma respiration était saccadé mêlant colère et frustration en même temps.
- Je vous ramène Mademoiselle. Kazuma démarra enfin alors que mon frère disparaissait au loin. Une fois rentrée, il m'emmena voir Saki en expliquant brièvement ce qui m'étais arrivée. Elle prit ensuite Kazuma à part et il sortit de l'infirmerie lorsque mon garde du corps entra.
Je n'avais pas parler du trajet jusqu'à l'arrivée à la résidence, lorsque Renjiro arrivais alors a l'infirmerie, mon regard terne se relevais vers lui :
- Renjiro...
- M-MADEMOISELLE ?! Mais qu'est-ce qui c'est passé ?! C'est quoi toute c'est marques sur votre visage ?!
- Rien j'me suis battu...
- Battu mais ... Il était tout affolé par l'état dans lequel j'était rentré.
- Renjiro...lis tes messages jusqu'à la fin ! On t'a expliqué avec Kazuma. Essaie de rester calme, mademoiselle en a besoin.
- Je dois me calmer dans son état ?
- Pour son bien oui !! Ne me fais pas crier.
J'était frustré de ce qui c'était passé, je baissait le regard, serrant mes mains sur mes genoux, mes dents crisais de colère. Du comportement de mon frère mais aussi de mon attitude envers lui et Kazuma, je m'étais montrer arrogante envers eux.
Je sentais les larmes montée, je crispait alors encore plus mon visage.
La phrase de Ryuji m'avait blessée "Arrête de vouloir t'immiscer partout pour prouver que tu peux reprendre la famille !" Le fait que ni lui ni moi ne soyons finalement aller vérifier si Irene était en danger me rendait coupable à cause de mon emportement. De l'autre côté, il n'avait pas à me dire quoi faire. J'allais reprendre effectivement le clan.
Mais ceci me prouvais bien que je n'en avais pas la maturité. Je pensais encore comme a mes quinze ans malgré mes deux ans d'expérience de plus dans notre famille.
Je tremblais de colère, frappant mes point contre mes genoux, les larmes coulant sur mes joues, avec des bruit de frustrations sortant de temps en temps de ma bouche.
Lui qui voulais toujours tout accomplir lui même et qui ne se reposais jamais sur quelqu'un, m'énervait, il se pensais capable de tout alors que lui aussi ce n'étais qu'un enfant.
J'avais l'impression d'entendre mon père quand je venais de rentrer à la maison pour lui annoncer mon projet de reprendre le clan.
Mon entêtement m'avais desservis sur ce coup là et cela me décevais de l'admettre.
Aussi, quand j'appris qu'il avait quitté la voiture pour appeler Kai et aller récupérer Irene, je ressentis une grande frustration. Kai et lui était partit retrouver Hajime et papa. Irene était avec eux et Kai l'emmena loin d'eux. Il rentra avec eux et s'enferma dans sa chambre.
Moi j'avais demeuré comme, il l'avait voulu, a la résidence, entouré de nos membres et de mon garde du corps. Je ne voulais pas y aller pour prouver quelque chose, au contraire, si j'y allais ce n'était pas en tent que yakuza mais en tant qu'amie s'inquiétant pour la sécurité de celle-ci.
Quand a moi je m'étais retourner dans ma chambre, accompagné de Renjiro après les soins que Saki m'avais prodigué et ne voulais plus en sortir.
Quand ma mère appris ce qui c'était passer, aussi bien pour nous que pour la pauvre Irène, son inquiétude montais alors en flèche et une pulsions d'énervement l'envahit alors en même temps.
Elle s'était disputée avec papa et avait quitté la résidence pour un temps. Hajime aussi avait eu droit à une remontrance.
Je n'avais pas eu les détails de ce qui c'était passer mais quand a mon frère et moi, nous avions eu aussi droit à une sévère soufflante de la part de notre mère, qui nous avais demandé de s'excuser mutuellement l'un à l'autre, nous interdisant de recommencer d'en venir au mains même si la situation était critique.
Je m'étais excusé envers mon frère et il en avait fait autant. Cependant, il se montrait encore plus distant avec moi. Toute la famille semblait le dégoûter. Seul maman, Kai et Saki semblait encore avoir de l'estime à ses yeux.
J'avais beau m'être excuser, je n'avais pas pu accepter le comportement avais eu a mon égard, autant que lui j'avais également mis une distance entre nous.
Concernant l'affaire d'Irène, c'est par Kazuma que j'appris ce qui c'était réellement passé, elle avais été enlevé par notre père, pour un trafic d'organes, il avait dû faire des recherches sur les fréquentations de mon frère et c'était rendu a l'évidence que cette jeune fille était "la cause" de son manque d'investissement en tant qu'héritié.
Au lycée, Irene le fuyait. Je me rappelle d'une fois lorsque nous étions tous au casier. Il était à cote d'elle :
- Ne m'attends pas...c'est pas la peine, avait-elle dit en évitant son regard.
- D'habitude on va en classe ensemble...
- Eh bien... perds cette habitude. Coupa-t-elle en marchant vite jusqu'à notre salle de classe. Certaines de ses "fans" s'étaient réjouies de leur éloignement.
Sa réaction ne me suprenais pas vraiment, toute personne normalement constitué réagirais comme elle. Qui ne serais pas traumatisé après avoir vécu un évènement comme celui-ci. Je partais devant sans attendre mon frère, je ne comptais pas me comporter comme avant après ce qu'il c'était passé.
Le soir dans la voiture, l'atmosphère était tendue. Il ne m'avait pas pardonné mes réactions et je n'avais pas pardonné le coups qu'il m'avait donné. Je savais que ce n'était pas dans ses habitudes de frapper, surtout une femme, mais son attitude m'avait donné l'impression d'être encore une fois une enfant.
Avec le recul, je compris qu'il voulait éviter ma présence car il jugeait que cette histoire ne me regardait pas malgremon amitié pour Irene.
A la maison aussi l'atmosphère était semblable, je l'évitais comme je le pouvais, aussi bien pendant les repas ou dans les endroits où nous pouvions communément aller. Je ne comptais pas lui pardonner son attitude que j'avais trouver puéril, il était toujours là a se considéré comme un adulte, me prenant de haut comme si je ne savais rien faire seule.
Depuis cet événement le clan était devenue moins festifs, déjà parce que notre père avais été temporairement viré par notre mère du a ses actes et que nous les héritiers ne pouvions plus vivre sous le même toit.
En réalité, maman l'avait fait partir mais il s'était également éloigné de lui-même. Nous avions un appartement un peu plus loin en ville et il y était partit pour un temps. Il avais tenté de se justifier après de notre mère pour expliquer son geste mais elle n'avais rien voulu entendre, et l'avais mis à la porte. Il y'avais eu un fort remue-ménage ce soir là, nous avions entendu des hurlements et bruits de cassage, pendant plus d'une heure, Hajime était intervenu et avait du stoppée Maman avant qu'elle ne fasse plus de dégâts.
C'était bien la première fois qu'on avait entendu maman réagir de cette manière, bien sûr elle pouvais se montrer sévère mais à ce point là, cela dépassait ce qu'on avais pu imaginer d'elle. Pour moi Kazuma n'avais fait que suivre les ordres qu'il avait reçu et je ne lui en voulais en rien, il avait agit comme a son habitude. Mais c'est justement pendant cette période, que j'allais de plus en plus souvent rendre visite à Sorata, l'atmosphère a la maison m'était insupportable surtout avec mon frère dans les parages. Ryuji ne m'en voulait pas, comme il avait pu le dire, car il me jugeait responsable de ce qui était arrivée à Irene, mais par ce qu'à son sens je m'étais immiscé dans des affaires qui ne me regardait pas et qu'il jugeait ma réaction d'infantile. Pour mon petit frère, j'étais une enfant. Pourtant, lorsque j'étais avec Sorata, j'avais le sentiment d'être à ma place. Malgré le mal être qui pouvait naître en moi lorsque j'étais avec lui, il ne m'infantilisait pas.
Sorata était beaucoup présent pour pour moi durant cette histoire. Sorata me considérait vraiment, contrairement à mon frère ou au membres du clan, je voulais être reconnu a ma juste valeurs , leur prouver que j'était la digne héritière du clan Nokuro.
Les seules personnes en qui j'avais placer mon estime était Sorata a qui je me confiais et que j'aimais, ainsi que maman, Renjiro et Mahiru, car pour moi c'étaient les seules personnes qui ne me mentais pas. Cette situation avec mon frère m'avait inquiété vis à vis de ça. Pour moi, les actes de papa montrait qu'il voulait encore que Ryuji reprennent notre famille. Je n'avais jamais été reconnu a ma juste valeurs, j'étais traitée comme la fille de l'oyabun ou bien la mademoiselle frêle et fragile. La volonté de mon frère de m'écarter et mon interprétation aux actes de papa ne faisait que confirmer ma pensée. J'y pensais un après-midi chez Sorata.
Nous étions dans sa bibliothèque et j'étais resté 5 minutes sur la même page ce qui l'avait interpellé.
- Rose ?.
- Oui ?
- Il y a quelque chose que tu ne comprends pas ?
- Non... j'avais la tête ailleurs. Je pensais à ma famille ; mon regard se tournais vers Sorata, tout en continuant ma phrase :
- Ne t'inquiète pas Sorata, je vais arrêter d'y penser, je vais de nouveau être malade sinon.
- Quoi ta famille te rend malade ? Ca se passe mal au clan ?
- Rien de grave je t'assure, c'est juste que j'ai eu des problèmes suite au comportement de mon père et de mon frère et du coup l'atmosphère est un peu tendu a la maison c'est dernier temps. Toujours les mains posé sur la même page du livre que j'avais en main, un faible sourire s'affichait sur mon visage, comme pour le rassurer et ne pas l'embrigader dans mes histoires.
- Ton frère, je veux bien. Mais ton père ? Ça m'étonne que Kennichi-kun fasse preuve d'un comportement réfractaire envers la famille.
- Il a des moment où il pense plus à ses propres intérêts qu'à sa famille .. enfin de toute façon je ne veux pas en parler, rien que d'y repenser à ça me donne la migraine. Je l'ai avait trouvé tout deux égoïste dans leur comportements, pour moi rien ne pouvais justifier ce qu'il avait fait.
Enfin, en parler comme y penser ne me faisait pas de bien. Je me levais, posais le livre sur une petite table et étirais mes bras vers le plafonds.
Je voulais simplement penser à autre chose et me changer les idées en étant chez mon fiancé. Le temps était plutôt favorable à faire une petite promenade dehors, mais pour le moment être au calme a ses côtés est ce qui me reposais le plus esprit. J'y allais tout les weekend ou quand j'avais du temps libre, ça me permettais de m'enfuir de cette réalité dans laquelle je me sentais étouffée.
Je voulais simplement penser à autre chose et me changer les idées en étant chez mon fiancé. Le temps était plutôt favorable à faire une petite promenade dehors, mais pour le moment être au calme a ses côtés est ce qui me reposais le plus esprit. J'y allais tout les weekend ou quand j'avais du temps libre, ça me permettais de m'enfuir de cette réalité dans laquelle je me sentais étouffée.
Je me sentais bien avec lui lorsqu'il n se montrait pas froid et je me sentais a ma place de futur "oyabun". Mais au fils du temps, son attitude était devenu assez rabaissantte a mon égard, il m'éloignais de mes connaissances de plus en plus. Il me donnais confiance en moi, dans mes actes et mes parole en tant que futur héritière, c'est en se basant sur ses expériences et l'expérience de ses aîné que je pus moi aussi m'inspirer de ses codes et "construire" ma propre identité.
Il me donnais confiance en moi, dans mes actes et mes parole en tant que futur héritière, c'est en se basant sur ses expériences et l'expérience de ses aîné que je pus moi aussi m'inspirer de ses codes et "construire" ma propre identité.
Dans cette optique-ci, je n'évitais plus mon frère par chamaillerie où simplement parce qu'il avait voulu, selon moi, m'éloigner d'une affaire de la famille, je l'évitais car il ne faisait plus partit de notre famille à mes yeux. Il était mon frère, je le considérais comme tel, mais c'était tout. J'étais alors emprisonnée dans une émancipation complète de ce que je pensais que les gens attendaient de moi, et une dépendance à ce que les gens attendaient de moi. Sorata était constamment à mes côtés. Aussi lorsque son père partit en mission et qu'il logea chez nous, toute ma famille réalisa pleinement mon changement de caractère.
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