Ils rirent encore plus fort et je restais impassible. Renjiro ne se laissait pas non plus impressionner.

- Vous avez l'argent ?

- Vous avez notre commande ? Deux d'entre eux se retenaient de continuer de rire. Mes trois autres avaient reprit une attitude sérieuse et celui du milieu,sui venait de répondre, avait l'air d'être leur représentant.

- Dans le coffre. Mais on a toujours été payé d'avance.

L'expression de mon visage ne bougeais pas d'un pouce, les bras légèrement croisé autour de ma taille écoutant les complaintes de l'homme en face moi, qui n'avait pas encore encore reçu sa commande. Renjiro pris alors la parole pour argumenter nos échanges :
- Les directives qui nous ont été transmis, messieurs, sont de récupérer l'argent que vous nous devez et de vous remettre votre commande ensuite. Pas l'inverse, répondit-il alors d'une voix très calme.

- Ça va. On avait entendu la première fois, c'est pas non plus la première fois qu'on fait affaire avec vous.

- T'essairais pas de nous rendre pour un imbécile ? Un nerveux s'était avancé à côté de leur chef.

Plus la négociation était entrain de s'éterniser, plus j'avais l'impression que la situation n'avançait pas. Un fin soupire sortit de ma bouche, alors que mon regard venait de fixer le supérieur du groupe adverse, mieux vaut fallait-il en finir vite. Je fis un signe de la tête a Renjiro pour qu'il aille chercher ce nous avions amener avec nous, un énorme attache et caisse en cuire.

- Ne nous emportons pas messieurs chacun va avoir ce qu'il veut.

Renjiro ne recula pas vers le coffre. Il avait vu mon mouvement de tête mais était resté au même endroit. Lorsqu'il prit la parole, je compris pourquoi : - L'argent contre la marchandise. Or, en lui demandant d'aller chercher la marchandise nous agissions les premiers. Un homme du groupe recula vers le coffre et en sortit plusieurs liasses. Avais-je agis trop rapidement ? Peut-être, mais dans tout les cas, si aucun de nous n'avais agis, la transaction serait rester au même stade. Je marquais un temps de pause, avant de fixer d'un coup oeil Renjiro pour lui reconfirmé mes ordres, en voyant que le groupe d'en face avait sortit notre paiement, afin que nous aussi, nous leur remettions la malette en retour pour mettre fin a cet échange.

Mais il ne bougea toujours pas et je commençais à en être agacée. Lorsque l'homme me remit l'argent, pendant que je comptais, Renjiro alla vers le coffre et en sortit enfin la marchandise.

- Quel plaisir de faire affaire avec vous, souria leur chef une fois l'échange effectué.

- Nous de même répondit-je, avant que chacun de nos équipe ne recule afin de rejoindre leur véhicule respectifs. Une fois avoir obtenus nous, notre argent et eux leur commande, nous pûmes redémarrer notre voiture pour rentrée a la résidence, assise a l'arrière du véhicule, mon regard fixais Renjiro. J'avais été agacé qu'il est ignoré mes ordres deux fois, pour agir a sa guise pendant cette transaction.

- Renjiro, ne refais plus jamais ça ?

- Quoi donc ?

- Faire comme si tu ne voulais pas obéir.

- Mlle, si j'avais agis quand vous me le demandiez, nous n'aurions pas été payé avant la transaction.

- J'ai jugé bon de te demander cela parce qu'ils avaient commencés à sortir notre payement, si cela n'avais pas été le cas, je ne t'aurais pas ordonner d'aller chercher ce qu'on leur devais. Mais sache que je n'ai pas apprécié ton comportement.

- Ils avaient commencé effectivement, mais nous ne l'avions pas encore reçu. Mlle c'est la première fois que vous intervenez sur ce genre de mission et avec l'offre comme la demande il faut que chaque étape soit terminé avant d'entamer la suivante, sinon c'est le meilleur moyen pour qu'on essaie de nous piéger.

- Si j'avais senti quelque chose qui n'allait pas je t'aurais pas ordonné de sortir la malette. J'ai beau être encore jeune, j'arrive à me servir de mon intuition quand quelque chose n'est pas normal. Allait-il me sortir les événement avec Sorata, au vu de ce qui c'était passé, ma naïveté et mon intuition m'avais fait défaut a cette époque.

- Je ne voudrais pas paraître insolent mais je me répète : c'est la première mission de ce genre que vous faites Mlle. Les choses doivent être faites dans un ordre précis.

- J'avais compris la première fois, Renjiro soufflais-je alors, tournant la tête vers la fenêtre du véhicule, il avait commencé à pleuvoir, les goutes perlais sur les vitre et un bruit de clapotement se faisait entendre.

En rentrant à la résidence, la pluie était devenue torrentielle. Le porche était trempé et les portes manteau de l'accueil aussi. Les vêtements trempé par cette pluie qui c'était si soudainement levé, j'avais avec Renjiro, pris le capital qui nous avait été donné lors de cette transaction. Nous nous dirigeâmes alors vers le bureau de mon père afin de lui rapporter les fait qui c'était déroulée. Papa sourit. Il dit qu'il était content que ce groupe pense à donner l'argent en liquide au lieu d'un chèque comme lors du dernier échange et compta à nouveau l'argent. Une fois finit, chaque billet consciencieusement rangé il demanda :

- Alors Rose, ce premier échange ? Qu'en as tu pensé ?

- Ça c'est légèrement éternisé si je puis dire, les gens s'emporte vite quand ils n'ont pas ce qu'ils veulent, et pour éviter de se faire plumer logiquement il faut être tout le temps sur ses gardes même avec des gens que l'on connaît dis-je alors en parlant du groupe avec lequel nous avions fait affaire.

Avant d'ajouter avec un sourire amer sur le visage :

- J'ai eu le droit à mon lot de rire sarcastique.

- Ce n'est pas étonnant pour ta première mission de ce genre. Et toi Renjiro ?

- Je ne contredirais pas Mlle. Il fait faire attention a chaque interaction avec d'autre famille ou gang. Mais ceux-là nous craigne. Ils sont venus à cinq pour un simple échange. En revanche, même si nous en avons eu des plus courts, ce n'étais pas une entrevue particulièrement longs.

- A cinq ? C'est très bien pour nos affaires ! Ils ont essayé d'être cérémonieux je pense, face à un waka gashira adverse.

- Cérémonieux, n'est pas vraiment le mot que viendrais a employé papa. D'après les impressions, que j'ai eu, même si l'instigateur du groupe, c'est montrer on ne peut plus respectueux, le reste du groupe ne m'a pas vraiment paru révérencieux, envers notre clan que je représentais. Rien que d'y penser cela me remettait en rogne. Les sourcils froncés je m'étais mis à faire la moue. J'avais beau avoir gagné en maturité il y avait des choses que j'avais encore du mal à supporter du à mon jeune âge.

- Rose...ils étaient cinq pour t'accueillir ! Ils n'ont pas forcément fait preuve de grand respect mais vu le milieu dans lequel on travaille, on ne pouvait pas espérer un grand sens de la conversation.

- Je sais que le milieu dans lequel on travaille, ce n'est pas fait pour les enfants de cœur, j'ai gardé tout le sérieux donc j'ai pu faire preuve pour passé cela. Ce genre de comportement ça me passe au-dessus, mais si ça concerne le clan c'est une autre histoire. Je m'étais mis au fil du temps faire preuve d'un grand patriotisme envers le clan ce qui paraissait tout à fait normal en somme mais étant donné que j'avais réussi à m'élever, entre guillemets toute seul dans cette hiérarchie composée uniquement d'homme. Le regard hautain et les moqueries que pouvait avoir certains adultes à mon égard, me faisait penser que c'était au clan qu'on s'en prenait.

- Ils ont manqués de respect à notre famille? Ils ont fait une réflexion déplacé sur nos membres ? Que l'on s'interroge sur la jeunesse de mon waka gashira je comprends : ça les étonne et ça forge le respect. Mais je t'ai choisi pour tes aptitudes. Je ne laisserais personne critiqué un seul membre d'ici. Ce n'était pas l'impression que j'avais eu, durant ce première échange, ma position de femme avais plutôt jouer en ma défaveur j'avais trouver, et mon jeune âge avec mais la phrase de papa, ne m'avais pas parlé sur le moment. Après un dernier bref échange sur les rapport que je devrais remplir et qu'il ne fallait pas que je me formalise sur cette seule expérience, nous pûmes quitter le bureau de mon père.

En observant Renjiro s'éloigner, je compris que ce qui m'avais agacé, n'avait été fait que pour m'aider. Je ne m'était arrêter quelque seconde avant de me diriger vers mon bureau, avec divers papier et chemise sous le bras. Ma journée de travaille étant loins d'être terminé, je devais de nouveau me hâter a finaliser ce qui m'avais été demandé. Je me demandais, une fois assise à mon bureau, si mon rôle n'était pas plutôt celui du saiki-komon, chargé de l'administration, en raison des nombreux dossier que j'emportais constamment avec moi.

Pourtant le rôle que m'avait confié mon père, était pour moi la preuve que j'avais atteint les échelons petit à petit en passant par les différents grade qui se découpait dans la hiérarchie des yakuza. Et que si j'avais été promus a ce grade ce n'était pas pour rien, ni erreur de mon père. Je fixais un moment mon regard dans le vide, avant de reprendre mon travail, et passer au autre demande qui m'attendais, j'espérais aussi pouvoir me reposer ne serait-ce un petit peux. Le reste de mon après-midi avait été rythmé par mes écrits et des appels que je transmettais a mon père, sur des commandes ou rendez-vous que nous allions bientôt avoir avec des familles alliées. Prenant ma dose de café au lait pour tenir l'une des journée répétitive que je passait dans mon bureau.

Après une semaine, le retour de notre saiki-komon me déchargea de quelques dossiers. Tout ce qui était administratif ne m'étais plus déléguée (car je m'étais proposée pour récupérer son travail) mais il me restait mes propres dossier : les commandes, la répartition des zones et l'évaluation de nos contacts. Bien que mon travail est restait d'une part administrative, le reste était un travail humain et consistait à prendre contact avec nos différents partenaire, me rendre sur le terrain pour évaluer les zones nous nous pourrions éventuellement échanger, et proposer divers contrat à nos contacts, je trouvais plus d'épanouissement à cela. Bien que j'arrivais à finir mes travaux dans les temps je m'attendais quand même des grandes temps de pause afin de profiter de ma famille et des discussions que je pouvais avoir avec eux. Il veut être autour de 18h30-19h, quand je bouclé un de mes dossiers, avant de m'étirer légèrement et sortir de mon bureau, pour enfin profiter d'un moment de détente durant un dîner.

J'avais pris le temps de me préparer avec d'arriver pile a l'heure pour mon rendez-vous, entrant alors dans le restaurant, je vis Kyosuke assis a une table me faire signe, le sourire au lèvre a la vue de mon amis, je partie de le rejoindre pour m'asseoir en face de lui.

- Salut, Kyosuke ça fait longtemps, comment ça va depuis le temps ?

- Pile à l'heure...c'est ta famille qui te fait arriver si tard ? Tout vas bien et pour toi ?

- Oui ça va, mais tu sais c'est plutôt mon travail qui me fait arriver à cette heure mais j'arrive toujours à m'arranger pour ne pas finir trop tard.

- C'était une blague Rose, mais si ton travail t'empêche de faire certaine chose, c'est peut-être que tu en as trop.

- C'est juste que j'ai du mal a m'arrêter, j'essaie de donner mon maximum pour que tout soit bien fait mais je me laisse facilement débordée, même mon père me dit de faire des pauses. Et toi alors le boulot ?

- On avance bien avec l'équipe. On a eu un retard sur la marchandises mais on s'en sort bien sur le chantiers. Kyosuke travaillait dans le bâtiment, ils n'était pas ouvrier mais s'occupait de la communication avec les clients.

- Tant mieux alors, c'est vrai que ça devient compliqué de satisfaire nos client quand il y'a des imprévu dans les commande que nous passons. Nous n'avions certe pas le même métier lui étant un citoyen tout ce qu'il y'avais de normal alors que quoi je travaillais dans une forme d'illégalité en quelque sorte mais nos problèmes se ressemblaient. Durant ce dîner, nous ressassâmes notre jeunesse au lycée et a l'insouciance dont nous avions pus faire preuve, au bon comme au mauvais moments.

Il me rappela notre dernier jour de classe, j'avais tenu tête à une des membres du "fanclub" de mon frère. Elle savait qu'il était en salle de musique et voulait à tout prix le voir, mais il était avec Irene. Kyosuke et moi avions tout fait pour l'arrêter et elle était finalement partit. Rien que d'y penser, un petit rire s'échappait de ma bouche, c'est vrai qu'à se moment là, on pensais qu'elle n'abandonnerai pas. On se pensais au dessus de tout et on faisait nos lois d'adolescent rebelle.

Kyosuke me raccompagna. Il m'expliqua un peu plus en détail en quoi consistait son travail puis continua sa route une fois devant la résidence. Je le regardais s'éloigner mais un hoquet de surprise passa mes lèvres en sentant quelque chose encercler ma jambe. C'était le fils de Saki et Kai qui me faisait un câlin. Il était bien tard, je me demandais pourquoi il n'était pas au lit.