Comme l'automne est devenu triste.

Chargé de vide dans cet espace-temps.

Dire que tout va bien, reprendre le cours de sa vie comme si de rien n'était.

Et ce soir seul, souffrir de ton silence.

Se promettre de continuer, d'avancer mais au fond se questionner.

Attendre un signe, par tous les moyens et se dire que plus tard il arrivera ;

Mais ton absence est réelle.

Ce fut court et intense mais on aurait pu continuer à avancer.

Se soutenir, s'encourager l'un l'autre quand le besoin s'en ressent.

Les plus belles âmes saignent parfois ;

Il faut alors toutes l'attention possible pour panser les plaies.

Aujourd'hui résonne ce néant.

Comme un manque à mes côtés.

L'air se fait froid et l'esprit devient distant.

Il ne sait quoi penser : construire ou détruire.

Dans ce chaos ambiant, remplie de certitude néanmoins,

La main à envie de se tendre .

Contre quel retour ? Quelle suite à donner ?

Peut-être être qu'il faudrait décrocher ;

Tracer des routes différentes.

Se dire que chaque chose à une fin et qu'il est temps de dire stop.

Mais ce n'est pas la fin, quoi qu'il advienne, c'est simplement la suite...