Par moment c’est compliqué de pardonner. Enfin non, pardonner n’est pas si compliquer que ça c’est plus oublier qui est complexe.

Moi je n’y arrive pas.

J’ai beau tout faire pour y parvenir ça revient tout le temps dans ma tête, ça me brouille l’esprit et me brise le cœur. Je ne peux, à ce moment-là, m’empêcher de me torturer avec des questions et des images que je créais inconsciemment.

C’est frustrant et horriblement douloureux, mon sang brule mes veines et j’ai des pulsions de colère qui me font tourner la tête. Je rêve de meurtre, de planter un couteau dans cette petite tête blonde, de la pousser du haut d’un ravin, de la voir s’étouffer pendu à une corde. Ces pulsions sont si violentes qu’elles me font peur, je réfrène tant bien que mal ces envies mais c’est plus fort que moi.

Et quand le sang chaud coule entre mes doigts, que son corps n’est plus qu’une coquille vide, et que mon ma tête et libéré de toute images, je peux enfin respirer.