Famine
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La faim, essoufflée
Au bout de ses appels et de ses cris ravalés
Réclame la mort des bouffons et des mages
Qui déploient leurs indécentes arabesques
À l'infini, dans une cage aux veines dorées
La faim, démaquillée
Au bout des tous les restes qu'on lui lance
Réclame les corps des danseurs insouciants
Leurs ventres pleins, leurs yeux fermés
Et leurs coeurs sauvages.
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