Chapitre 1: JE et la biosphère - Ou nous situons nous ?
Ou nous situons nous ?
En tant qu’être humain, je me positionne avant tout en tant que JE :
Il y a longtemps que je me pose cette question : et si j’étais ce que je disais, et si mes mots avaient un impact magique sur ce que je fais, et ce qui existe dans le monde ? Cette réflexion m’est venu après avoir regardé d’une traite, la série Death note, durant laquelle, le pseudo dieu de la mort appelé Light Yagami ou Kira, se battait à coup de stylo, dans son carnet de la mort, les noms de ceux qui le méritait, selon lui. De par le pouvoir de la synchronicité.
Je ne savais pas à quel point ce questionnement, allait m’apportait des choses. Sommes-nous, la production, de nos noms, et des chiffres qui nous compose, comme le pense, les nominalistes, et les numérologues ? Chaque nom reflète-t-il ce que nous sommes, ce que nous étions, ou serons ? Un mot a-t-il sa propre vie, sa personnalité, en dehors de notre propre existence, ou bien ne vivent-ils que par nos propres idées que nous nous en faisons ?
Jusqu’où les idées, nous mènent elles ? Je reste aujourd’hui, dubitatif, face à ce questionnement, et je ne sais pas quoi en penser. Il n’y a pas de réponse toute faite à ce type d’interrogation. La synchronicité n’existe pas, en dehors de notre esprit, bien qu’elle puisse parfois nous surprendre.
Les mots désignent, ce qu’on leur demande de désigner, et dès que l’on essaye de faire dire quelque chose à son contraire, on arrive à des formes complexes de significations, qui mènent à des lieux sordides de l’interprétation, et des significations à l’opposé de ce qu’elle devait signifier à la base. Voir même obtenir des significations exotiques… Mais le plus souvent elle nous prenait à revers, quel que soit le chemin qu’on lui fasse prendre. Les mots, les idées ont au final, leurs propres intelligences, et leurs propres indépendances, de façon connivente, ou non à leur interlocuteur.
Nous sommes donc, plus que la somme des mots qui nous désigne, et la valeur des chiffres et des mots ne se qualifie pas, en dehors d’un contexte donné. Les mots ont-ils une signification en dehors de leur contexte ? Ce n’est pas seulement, une question de mots, ou bien de chiffres, qui est posé, mais bien, celle de notre identité. En dehors de notre nom et de ce qui nous désigne en tant qu’être, que sommes-nous ? Je m’appelle Sandokan, mais en dehors de mon nom, ma date de naissance, et toute les variables censées me désigner et qui se trouvent sur ma carte d’identité, est-ce que j’ai une existence propre, qui fait de moi quelqu’un d’unique en son genre.
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