Chapitre 1 – JE et la biosphère - En dehors, je suis quoi ?
En dehors, je suis quoi ?
En dehors de l’objectivable, qui n’est pas la réalité, rappelons-le. Pourquoi pas réel ? Car, tout cela est reproductible, et ce qui fait de nous, ce que nous sommes est unique et non reproductible. Or tous ces indices, y compris le poids, la taille, la date de naissance, l’apparence, sont reproductibles, car objectifiables. C’est problématique, et la science, ne peut pas sortir de ce dilemme, car elle exactement déterminé par ce qui est reproductible, expérimentalement, dont l’expérience humaine, y compris.
En dehors de la science pure et dure tels que les mathématiques, la physique, la biologie. Il y a les sciences humaines, la philosophie, la psychologie, etc. Toute celles-ci, se basent non pas sur l’objet, mais sur le sujet, c’est-à-dire le subjectif. Je dirai qu’en quelque sorte, en passant du cerveau droit au cerveau gauche, nous avons, une tout autre appréhension de l’individu, qui se meut en personne. Mais dans le mot personne, il reste la notion, justement de personne, qui n’est « rien » par définition, que l’on retrouve dans les philosophies orientales par ailleurs, ce qui est un contresens, vu que la personne, est justement là, pour supposer l’existence humaine.
Nous sommes donc rien, mais aussi, par notre esprit, des projections de qui nous sommes, quand je parle de projection, je fais référence à l’inférence que fait notre esprit en nous voyant exister. En dehors de cette projection, comment existons-nous ? Qu’est ce qui nous démontre réellement un supposé JE, plutôt que rien du tout ?
Je ne répondrai pas à la place de l’ensemble des philosophes qui ont travaillés sur le sujet et ne me mettrai pas à la place des psychologies ou tout autre science humaine, car ma réflexion, est uniquement issu de mon intellect et expérience personnelle. Mon expérience, me dit qu’en dehors de cette projection, il doit forcément y avoir quelque chose qui projette, mais quant à l’origine de cette projection : cerveau ou autre ? Je ne peux que spéculer, sur la notion même de celle-ci. Certains disent que nous sommes que des projections holographiques, et d’autres qui pensent que nous sommes dans une simulation de réalité virtuelle, ou autre.
Une de mes théories préférées, reste celle de l’autre moi, métaphysique. C’est à dire, que je ne suis pas réellement l’entité qui conduit ce corps et qu’en réalité, d’autres le font à notre place. Cette théorie sous-tend, qu’il existe un univers parallèle, dans lequel des esprits exercent un rapport de force, et les plus puissants, réussissent à s’accaparer d’un JE, et d’un corps vivant. Certain croient aux esprits protecteurs. Mais personnellement, je crois surtout aux rapports de force, et aux lois de la nature, qui régissent l’adaptation dans l’univers, visible ou bien invisible. Pour ceux qui souhaiteraient aller plus loin, je les orienterais vers les interviews et messages de Jean-Claude Pantel disponibles sur : Jantel.org
Nous sommes donc, un assemblement physique, qui nous donne une solidité à notre existence, mais en même temps, nous rend objectivable, c’est-à-dire reproductible et ce qui fait de nous des êtres uniques, reste notre subjectivité, qui reste mal définie. Alors, comment aller de l’avant en déduisant ce qui fait de nous des êtres irreproductibles et irremplaçables ? La question reste ouverte à mon sens, car rien ne prouve que nous n’existions pas.
La question derrière le JE sous tend que nous sommes uniques et irremplaçables, mais aussi que nous nous situons dans l’altérité.
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