Ils étaient beaux.
Ils étaient beaux, fins d’affection à profusion, partagés pour se renouveler.
Eux, le vivaient comme des enfants, espiègles de se découvrir d’avidité.
Ils se dévoilaient, graduellement sous le ciel serti de merveilles,
Pour admirer ce qui se cache entre eux et pour l’autre.
Leurs baisers s’attardaient passionnément, lyriquement,
Amourachés de leurs courbes sexy, réciproque en leur différence.
Une bruine diamantée les abreuvait d’éternel recommencement,
Pour leur mise en scène de séquences sensuelles, érotiques.
Leurs lingeries, à moitié dérobées, laissaient paraître en présage,
Ces moments intenses pour se tâter de leurs sens aguichés.
Leurs êtres tout entiers fusionnaient de beauté, d’élégance,
Pour ne faire qu’un avec cet espace-temps, d’une exquise grâce.
Les pierres autour d’eux, sous le feuillage de ces bois de Caaïn,
Vibraient de plaisir à goûter leurs ébats ;
Ceux qui résonnaient en écho,
Dans leur propre univers façonné.
Voyages poétiques.
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