Partout où je vais
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Partout où je vais ce n’est que brume
Mes pas me mènent dans le brouillard
Je traine et entraine cette enclume
L’obscurité et le froid me rendent hagard
Mes paroles errent et n’amènent rien
Les songes sont stériles
Le doute m’apprend à être vaurien
Je m’accroche à ces idées en périls
J’observe et j’admire les limites
Cette inexistence réelle qu’est la vie
L’ombre pâleur de mes envies
La sombre hantise d’aller trop vite
Oublier d’apprécier et oublier comment apprécier
Perdre le goût, même le goût terne
Gagner la lassitude et toutes ses associées
S’éprendre de la tentation, qu’elle ne soit plus en berne
Partout où je vais n’est que brume
Ou est-ce mes yeux et mes repères ?
A couper au couteau au travers
Que ce monde disparaisse en costume.
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